Regards sur le Monde

 
 
USA (du 27 avril au 27 juin 2012)
NEW-YORK  (19 au 27 juin 2012)
 

 
 
MARDI 19 JUIN 2012


     Nous prenons un vol America Airlines qui sera le vol le plus minable que nous ayons fait à ce jour, aucun repas de compris aucunes boissons non plus, a moins de la payer à prix d'or, les lumières du plafonnier pour lire ne fonctionnent pas, nous avons bien une TV, mais pas de sons, et inutile d'appeler les hôtesses elles sont trop occupées à discuter à l’arrière de l’appareil.

Moralité, 5 heures de vol des plus pourri.

    Une fois arrivés, nous prenons un taxi conduit par Franz, un Haïtien (parlant Français donc). Très sympa, il nous conduit à travers la ville jusqu’à notre hôtel de Brooklyn.


 


L’hôtel est idéalement placé, à quelques pas du métro.

Nous prenons notre chambre, à moitié enterrée, nous avons une grande fenêtre en hauteur qui donne sur le trottoir, la chambre et sympas, et tout confort.


 

Nous nous installons et nous nous reposons un moment.

     Nous sortons pour le repas du soir, seul reste ouvert un KFC, qui comme d'habitude me rendra malade. Nous rentrons à l’hôtel et nous passons notre première nuit à New-York.



 
MERCREDI 20 JUIN 2012


     Décalage horaire oblige, nous sommes très fatigués, de plus, la chambre étant semi enterrée, nous sommes à hauteur de métro dont nous entendons le bruit sourd dès qu'une rame passe, mais cela n'est pas dérangeant, et a même quelques facultés berçantes.

     La matinée est dédiée à la logistique, nous profitons d'une laverie située à quelques mètres de l’hôtel. Nous sommes dans un quartier hispanique, et la majorité des gens ne parlent qu'espagnol.

     Le personnel et les clients de la laverie, très gentiment nous expliquent le fonctionnement des machines. Nous y restons un grand moment à discuter de tout et de rien avec tout le monde, moment très sympa.

   À 14h, nous prenons notre repas dans un restaurant péruvien, puis nous faisons notre première expérience dans le métro de New-York.

   Le temps de nous familiariser avec les différentes lignes, trouver l’arrêt de notre destination, et nous voilà partis.

   Le métro est vieux, mais propre, il n'y a pas de sécurité particulière, aucune barrière entre les quais et les rails.


 

 

     Nous pénétrons dans le wagon, l’ambiance est plutôt sympas, les gens sont souriants. Nous passons sous l’Hudson river, un nouvel arrêt, 4 personnes d'un certain âge montent, et entament des chants a capella, magnifique, puis passent au milieu des passagers à la recherche d'un billet ou deux, le sourire et la bonne humeur sont de rigueur, nous sommes bien loin du stéréotype coincé dans nos inconscients du grand monstre new-yorkais.

     Après une vingtaine de minutes de trajet, nous arrivons à l’arrêt désiré. Nous sommes dans le quartier des affaires, il y a beaucoup de hauts immeubles et des magasins de luxes.

 

 
 

 

 
    
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     Beaucoup de bâtiments sont encore en travaux, malgré le temps passé, nous nous dirigeons vers ground zéro, vers là où il y a encore 12 ans se dressaient deux célèbres tours jumelles.

 

 



 

     Ce n'est pas facile de pénétrer dans les lieux, il nous faut récupérer des tickets (gratuits), puis passer par un parcours guidé jusqu'au centre d'inspection (lunettes et casquettes interdites).
 


 
      Là, nous passons à tour de rôle dans les mêmes portes de détections que celles des aéroports. Puis nous avons à parcourir un dernier trajet ou nos tickets sont à nouveau vérifiés, et nous sommes enfin sur les lieux.

     Nous prenons chacun, un guide en français retraçant l'histoire des lieux et du 11 septembre 2001.

     Deux énormes bassins ou coule une eau limpide ont étés construits à l’endroit exact où se trouvaient les tours jumelles. Un deuxième bassin, au centre du premier a deux fonctions, récupérer l'eau et la remonter. De nuit, s’échappe des bassins intérieurs une colonne de lumière commémorant les tours détruites.

 

 

 
      Sur le pourtour des bassins, sont inscrits les noms des victimes des attentats, celles de tous les avions confondus, des tours, des pompiers, tous sont inscrits dans un ordre bien définis. L'ensemble est sobre et émouvant.
 

      Certaines personnes déposent des fleurs, d'autres recopient les noms en frottant un crayon sur un papier posé sur les plaques en relief.
 

     Nous visitons les lieux chacun a notre rythme et séparément, comme si nous avions besoin de nous retrouver seuls ici. C’était la même émotion pour tous, y compris pour mélodie qui était petite au moment des attentats, et pour Laugan qui n’était même pas né.
 

     Nous nous retrouvons auprès de l’emblème du site, un arbre qui était sur les lieux et qui est seul rescapé de la catastrophe et de nombreux rigoureux hivers. Comme quoi, quoi qu'il arrive, la vie est plus forte que tout.
 

     D'autres immeubles sont en train de voir le jour, bien différents des twins towers, mais très beaux. Un beau pied de nez a toutes ses pourritures de gros porcs capables de telles ignominies (je m'excuse auprès de ces charmants animaux pour la comparaison.).
 

     Nous allons boire un verre dans un restaurant à proximité du site, il fait très chaud à New-York. Puis nous rentrons à l’hôtel après avoir visité les environs.