Regards sur le Monde

 
 
ARGENTINE
(du 5 fevrier au 7 avril 2012)

BUENOS AIRES
(du 15 au 22 mars 2012)



 

JEUDI 15 MARS 2012

     Nous atterrissons sous les applaudissements des passagers. À croire que les atterrissages réussis sont rares sur cette compagnie low-cost.

   Nous mettrons une bonne heure avant de récupérer nos valises. Cela vaudra une deuxième salve d'applaudissements, quand enfin les premières valises toucheront le tapis roulant.

    Je réserverai un taxi depuis l’aéroport, ce qui nous permet d’éviter les escrocs, qui paraît il, sont légion ici.

    On nous conduit à travers la ville, nous passons à proximité du quartier qui n'est rien d'autre qu'un bidonville coloré.

   Nous arrivons à l’hôtel. Après une petite frayeur, car le numéro de la rue ne correspondait à rien. Mais rien de grave ? Il est plutôt sympa. Je pense que nous y serons bien.

 


 

     Nous ressortons pour le dîner, nous sommes proches du centre-ville, et nous trouvons rapidement un restaurant cubain, ou je bois mon premier Mojito (faut dire que je bois rarement de l'alcool), excellent.
 


 

     Le repas est excellent, et nous nous promettons d'y retourner, car il y a un spectacle chaque soir. Mais aujourd'hui, nous sommes fatigués. Nous rentrons dormir, après avoir pleuré sur l'addition, plus salée que leur plat.




 


VENDREDI 16 MARS 2012
 

     Ce matin, nous nous levons tard. Nous nous arrêtons à l'accueil de l’hôtel réserver nos places pour un dîner spectacle de tango pour le soir.

    Puis, nous partons directement faire un tour dans la direction de la place del congreso.
 
     En chemin, nous passons 0 coté d'un camping-car à l’arrêt, sur le capot et les portières, un énorme autocollant où il est inscrit tour du monde.

     Nous approchons de l'avant du véhicule, pour photographier le logo dans l'intention de leur laisser un message sur leur site. Mais des enfants et leur mère sont à l’intérieur et nous aperçoivent. Ils s'agit d'un couple qui ont entrepris un tour du monde avec trois de leurs enfants depuis 4 ans. Énorme projet, énorme aventure. Nous discutons un grand moment.

Nous reprenons notre marche vers la place.

 


 

     Avant de commencer les visites, nous nous arrêtons manger dans un restaurant. Le repas fut le plus pitoyable de tous les repas que j'ai jamais eu. Plus que mauvais, à la limite de l’écœurement, une horreur.

    près ce non-repas, nous allons sur la place proprement dite. Elle est bordée de bâtiments gouvernementaux. Pas spécialement beaux, mais cossus, d'une autre époque.


 


 

     La place elle-même est bizarrement faite, les parties vertes sont cernés par des barrières. Il y a également une immense est magnifique fontaine, mais entourée de grilles, qui en interdisent toute approche.
 


 


 

     C'est à ce moment que notre appareil photo décide de rendre l’âme. Il s’arrêtera, et ni le bouche a bouche ni le massage cardiaque n'y ferons rien, il est mort devant les grilles d'une fontaine, sur une place de Buenos aires, paix a son âme, offrons lui une minute de silence en remerciement des milliers de photos qu'il nous a permis de réaliser.
 


 

     Après ce moment d’émotion passé, notre mission prioritaire était de lui trouver un remplaçant au plus vite.

     Nous longeons la place, mais cette fois, coté rue, dans l'espoir de trouver un appareil photo, à acheter. Et nous avons une chance inouïe. En quelques minutes à peine, nous trouvons le même appareil photo (la gamme supérieure). C'est le dernier du magasin. Ainsi, nous gardons les mêmes batteries, et le même chargeur. Gros gros coup de chance.

Nous voilà donc, à nouveau équipé.

     Nous continuons notre marche, nous parcourons les rues au hasard. De primes abords, nous ne pouvons pas dire que Buenos aires nous plaît particulièrement, mais nous venons d'arriver, attendons de voir.

 


 


 

     Nous retournons à l’hôtel, on nous annonce que notre réservation pour le spectacle du soir est faite, qu'un chauffeur viendra nous chercher à 20h.

      Nous ressortons marcher dans les rues une paire d'heures. Il y a beaucoup de théâtre à Buenos aires, et beaucoup de spectacles différents, des comédies musicales, des concerts, des spectacles de danse, etc... La vie culturelle et artistique est assez prégnante, mais il y a également beaucoup de pauvreté et de misère humaine, bien plus que dans beaucoup de villes que nous avons déjà traversés.

 


 


 

     Nous retournons à l’hôtel. À 20h tapante, un minibus flambant neuf, nous attend.

    Notre van passe par plusieurs hôtels récupérer d'autres passagers. De fait, nous traversons une bonne partie de la ville de nuit.

     La nuit met en évidence la misère déjà présente la journée. Les poubelles sont toutes fouillées. Pendant que les adultes et les enfants fouillent, les bébés attendent au mieux dans une poussette, sinon a même le sol.

     Tout ce qui peut être récupéré, l'est : carton, papier, verre, plastique, etc... Tout est trié sur place, les petites mains expertes sont a l’œuvre.

     Le bus roule une demie heure. Il s’arrête devant un immense bâtiment nommé «senior tango». 2 ou 3 mini-bus pareils au notre, décharge sa cargaison de touriste, puis viens notre tour. Nous sommes déchargés comme tout le monde, et nous rentrons dans l’établissement.

 


 

     L'ambiance est très feutrée, les tapisseries sont rouges sombre. Un décor de cinéma représentant un quartier des années 20 (très réussi au demeurant) nous accueille. Ainsi que tous les serveurs, alignés, en train de nous servir du bienvenu dés que nous passons à côté de l'un deux. C'est entre la revu de la garde nationale, et rentrer chez madame Claude.
 


 


 

     Une fois l’accueil passé, nous pénétrons dans le restaurant. Il est immense, et sur deux niveaux.

    Une scène, immense, également, est placée au centre de la salle.

    Un serveur nous parque très vite à notre table. Nous ne sommes pas très loin de la scène, de biais, et nous pourrions la voir à condition de scier un énorme poteau posé pile devant nous. Le rêve.

 


 


 


 

     Les serveurs (très sympas) habillés comme dans les années folles, nous indiquent le menu. Et ils nous servent au pas de course.

    Le repas est tout simplement excellent. Boissons à volonté, etc...

    La salle se remplie très vite, même en basse saison, l’établissement fait carton plein.

    La salle se tamise encore d'avantage, une voix dans une sono réglée trop fort nous annonce le début du spectacle, et nous interdit de prendre des photos.

     La première scène est un peu décalée, des comédiens déguisés en indien rentrent sur scène, puis ce sera le tour de 2 cavaliers (1 Indien et 1 Espagnol) s'affrontant sur leur monture. Puis l'Indien s'enfuit (il s'agit d'une licence poétique représentant leur massacre.).

    Puis les premiers danseurs rentrent sur scène. Les danses sont magnifiquement interprétées. L'orchestre, également, fera des merveilles, et plusieurs chanteurs et chanteuses interviendrons également, mais je ne suis pas persuadé qu'il n'y ai pas eu du play-back de temps en temps.

    Le spectacle était très beau, dommage que nous étions mal parqué.

    Le final était extraordinaire, Mélodie en a réellement pleuré. Tous les artistes montèrent sur scène pour interpréter la chanson dont nous connaissons la version de Madonna, dont cry for me Argentina, mais en espagnol. Tout le public a également chanté, dans un unisson émouvant.

 


 

Au final, le spectacle était excellent.

    Nous remontons dans notre bétaillère qui nous a déposés dans nos enclos respectifs.


 


SAMEDI 17 MARS 2012
 

      Après la soirée d'hier, nous avons besoins de récupérer, et nous nous levons tard.

    Nous décidons d'aller visiter ce qu'il y a sans doute de plus touristique à Buenos-Aires, le cimetière de Recoleta. Ça paraît un peu glauque, mais il a une réputation mondiale.

    Nous prenons un taxi, qui nous dépose en quelques minutes sur une magnifique place.

    Des rangées d’artisans et de commerçants de toutes sortes ont installé leurs stands. Il y en a partout.

 


 

     Nous débutons par un repas rapide, et nous commençons notre périple par l'église.

    La cour est ornée d'un immense crucifix. Le bâtiment, d'un blanc immaculé, est déjà très beau de l’extérieur.

 


 


 


 

     L’intérieur est magnifique. L'autel et les décorations sont en grande partie recouverts en feuille d'or.
 


 


 


 

     Puis nous allons visiter le cimetière. C'est une première pour nous.
 


 

     Certains seraient mal à l'aise à la vue de tant de caveaux ostentatoire. En ce qui me concerne, je prends la visite comme un regard sur une page d'histoire.
 


 


 

.    Les allées sont splendides. Il y a une surenchère de luxe, c'est à croire qu'il s'agissait d'une compétition. Le caveau le plus grand, ou le plus cossu.
 


 


 


 


 

     Mais la richesse n’empêche pas l’abandon, et certains sont dans des états lamentables.
 


 


 


 

     Étonnamment, celui d’Éva Peron, la fameuse évita, l'idole des Argentins, n'est ni le plus grand, ni le plus beau. Elle n'a pas de mausolée ou de statue, alors que des généraux ou des présidents en ont.
 


 


 


 

      Nous visiterons le cimetière deux bonnes heures avant de prendre les allées des commerçants.

    Il y a de tout, des peintres, des vendeurs de sandwichs, de gadget, de vêtements, des voyantes, etc.. Mais rien qui n’arrêtera notre attention particulièrement.

 



 


 


 

     Nous allons prendre un verre dans un troquet, puis nous aurons l'occasion de voir trois couples de jeunes danseurs de rues à l’œuvre.

     Leur son, de très mauvaises qualités, n’altère en rien leur splendide démonstration. Des cartons scotchés au sol délimitent la piste de danse, et des chapeaux sur chaque côté de la piste délimitent la zone ou déposer les billets. Et franchement, ils ne volent pas leur argent.

 


 


 


 

     Nous restons un grand moment à regarder le spectacle (et à remplir les chapeaux), puis nous prenons un taxi pour rentrer.

     C'est à cette occasion que nous verrons notre première escroquerie. Des petits cons ouvrent la porte aux clients des taxis, qui s'acquittent d'une somme à chaque ouverture. Et d’après moi, ils ont plutôt intérêt à payer.

Nous ne ressortirons que pour le repas du soir.


 


DIMANCHE 18 MARS 2012

     Je ne sais pas si c'est l'air de Buenos-Aires, ou la fatigue accumulée, mais nous avons décidément du mal a émerger le matin.

     Nous partirons vers 11h à la foire de San Telmo (un quartier de Buenos-Aires). Elle a lieu tous les dimanches, et il y a parait t'il beaucoup d'animation.

     Le taxi que nous prenons nous propose de nous laisser en fin de marché, de manière à finir par la place. Nous acceptons.

     Il y a beaucoup de monde, cette foire aux antiquaires et des artisans, est très connue, et compte parmi une des plus grandes au monde. La rue est immense, et nous voyons une foule de gens à perte de vue.

 


 


 

     Il y a beaucoup d'antiquaires, beaucoup d'artisans, nous croisons un restaurant français, la brasserie pétanque, ou même les menus sont affichés en français. Mais il est fermé et nous ne pourrons pas y manger.
 


 

     Nous verrons quelques artistes de rue, des guitaristes, des marionnettistes et des danseurs, de tout âge.
 


 


 


 


 

     Mais rien de bien extraordinaire tout de même et nous sortirons un peu déçu de la foire.

    Nous allons manger dans un restaurant qui cherche encore son identité ; il s'agit d'un restaurant à la déco et au nom africain, servant de la nourriture argentine, avec un orchestre hurlant du tango progressif ( ne me demandez pas de vous expliquer ce que c'est, mais c'est pas notre musique préférée).

 


 

     La serveuse vient prendre notre commande. Je prends un steak, elle me demande la cuisson : comme en Argentine (c'est-à-dire noire comme un dessous de chaussure) ou à la Française, la vache vivante (ce sont les mots de la serveuse.). Les Argentins ne mangent pas de viande saignante.

    Le repas (très moyen) finit, nous rentrons à l’hôtel ou les enfants feront leur travail scolaire.

     J’essaie de réserver un hébergement pour Colonia del Sacramento, mais il n'y en a plus de libre. En ce qui concerne Monte Vidéo, ce n'est pas plus facile.

     J’espère trouver une solution avant le 22 date à laquelle nous quittons notre hôtel.

     Les enfants travailleront tout le reste de la journée et nous ne sortirons que pour le repas.


 

LUNDI 19 MARS 2012
 

     Réveil à 8h, a 9 nous profitons pour la première fois du déjeuner de l’hôtel, il est excellent.

     9h30, je demande à l'accueil un taxi pour le Zoo, il me dit que le bus serait moins cher, mais vue l'heure, nous préférons prendre un taxi, quitte à rentrer en bus.

     Le taxi arrive rapidement. Le chauffeur ne sait pas du tout où il va, il s’arrête en pleine autoroute (sur la voie centrale) car il ne sait pas quel embranchement prendre. Heureusement, j'ai repérer le nom du bled où l'on va sur un panneau (Escobar), et je le remets sur la bonne route.

     Un peu plus loin, il se trompera de sortie, et demandera sa direction à des passants. (évidemment, il n'a pas de GPS).

     Nous arrivons à destination au bout d'une heure trente de route, pour trouver porte-close, le zoo est fermé le lundi. Ça, c'est de ma faute, je n'ai pas fait attention hier en regardant leur site.

     Laugan est un peu déçus, nous essaierons de remettre ça demain.

     Nous avons vu plusieurs magasins carrefour, en route, et nous demandons à notre chauffeur de nous déposer au plus proche de la ville, les enfants ont besoin de chaussures.

     Ce qu'il fait (non sans s’être trompé de chemin une dernière fois). Nous ne trouvons pas ce que nous cherchons au magasin, nous y mangeons un mauvais hamburger, puis nous prenons une remise (une sorte de taxi), tout cabossé, qui nous ramène à l’hôtel.


    Je vais resortir faire un tour avec Mélodie, nous parcourons toute la rue principale jusqu’à l’obélisque, nous faisons quelques rues, puis nous faisons machine arrière jusqu'à l’hôtel. Nous en profiterons pour acheter un disque de Carlos Gardel, au autre d'un groupe qu'aime Mélodie, une BD, etc..

 


 


 


 


 

     Il pleuvra à grosse goûtes pendant une bonne heure. J'en profiterais pour organiser notre prochain séjour en Uruguay. Puis nous sortirons pour le repas.

Nous verrons demain comment ça se passe.



MARDI 20 MARS 2012
 

     Aujourd'hui, nous n'avons pas le cœur à rire, notre belle ville de Toulouse a été salie par un déséquilibré, qui a fait feu dans une école, tuant 3 enfants et un enseignant, comment peut t'on faire ça, c'est ignoble, nos pensées vont vers les familles qui en un instant ont tout perdu. Même les journaux argentins en parlent.

(On a des mots pour dire une peine légère, mais les grandes douleurs ne savent que se taire. (SENEQUE))




     Ce matin, le temps est toujours à l'orage. J’essaie de réserver les places pour le bateau pour l'Uruguay par Internet, et je n'y arrive pas, nous décidons de nous rendre au bureau de l'agence maritime après le repas.

     Mais avant, nous partons réserver une table pour le soir, au restaurant cubain ou nous avions mangé le soir de notre arrivée, car il s'y déroulera un concert.

      L'agence a beau être assez loin de notre hôtel, nous y allons à pied, cela nous permettra de mieux observer la ville, mais rien à faire, je n'accroche pas.

 


 


 

     Nous arrivons à l'agence, ou je réserve les billets. Puis retour a la maison. Nous passons à proximité de plusieurs animaleries, et nous les visitons.

     Le temps est maussade. Nous rentrons. Au passage, j’achète un journal argentin, ou il parle du massacre de Toulouse.

     Nous passerons le reste de la journée à l’hôtel. Les enfants font les devoirs, et je continue mes recherches sur notre prochaine destination.

     Le soir, nous allons à notre dîner spectacle. Le dîner fut très bon, le spectacle sympa, mais rien d'extraordinaire, hormis que le chanteur ressemblait fortement à un copain. Un homme seul avec sa guitare chantant des chansons cubaine. Le concert fut court, car au bout de deux fois 5 chansons, tout est terminé, quand je pense que mes propres concerts durent entre 2 et 3 heures, je me sens un peu floué.

 


 


 

Nous rentrons a l’hôtel, demain sera un autre jour.

 

MERCREDI 21 MARS 2012
 

     Denier jour a Buenos-Aires. Enfin presque, nous partons demain à 6h pour 15 jours en Uruguay, et nous revenons à Buenos-Aires pour 36h, avant de prendre l'avion pour le Mexique.

    Ce matin, Internet ne marche pas à l’hôtel dommage, j’attends la confirmation de l’auberge pour demain, j’espère que tout sera bon.

    Je descends à l'accueil pour réserver le taxi pour demain. Puis nous partons pour le centre-ville à pied.

     Nous descendrons la rue principale, à la recherche de la calle Florida, la grande rue piétonne de Buenos-Aires. Mélodie à besoin de chaussures.

 


 


 

     En chemin, nous mangeons dans un Macdonald, ici ce n'est pas difficile à trouver, il y en a un tous les 10 mètres.

   Nous arrivons à la rue piétonne, elle est immense. Nous la ferons en long en large et en travers.

 


 


 


 


 


 

     Elle est bondée de monde. Régulièrement, des hommes (ou des femmes) bien habillés vous interpellent en vous disant «Cambio», ils se proposent de vous faire le change de vos billets en pesos argentins à des taux super avantageux. C'est le meilleur plan si vous avez l'intention de collectionner les faux billets.

     Mélodie trouvera ses chaussures au bout de deux heures de recherches intensives.

 


 

     Nous rebroussons chemin et nous nous arrêtons prendre un verre à la terrasse d'un café avant de rentrer a l’hôtel.
 


 


 

     Internet n'est toujours pas réparé. Les enfants se mettent à leur travail scolaire.

Nous ne sortons à nouveau que pour le repas du soir.

Demain direction l’Uruguay

 

 

JEUDI 22 MARS 2012
 

     Réveil à 5h, nous montons dans le taxi a 6h30, et nous arrivons au terminal du ferry à 7h.

    Nous enregistrons les bagages, et nous montons au service des douanes. Au même guichet, nous avons droit à deux douanes, celle d’Argentine, qui nous met le tampon de sortie sur les passeports, et celle de l'Uruguay qui nous rajoute celui de l'entrée sur le territoire.

    Nous embarquons, et nous nous installons à bord du JUAN PATRICIO, énorme ferry rapide, qui fait la traversée en à peine 3h.

    Les sièges sont confortables. Nous partons à l'heure, et vogue le navire.

 


 


 

     La première heure se passe bien, puis une voix au micro nous demande de regagner nos sièges, le temps, ce gate, et on va être un peu secouer. En fait, il s'agit d'une tempête, il y aura des creux énormes, toutes les 5 minutes, on entendra du bruit de vaisselle cassée en cuisine. Des voyageurs auront la trouille de leur vie. Personnellement, je n'en aurais pas le temps, car je passerai les deux heures suivante à regarder le fond d'un sac en plastique se remplir. En ce qui me concerne, ce fut une horreur totale. Alors que Mélodie réussira à s'endormir, et Laugan, continuera à jouer a sa Nintendo comme si rien n’était.

    Nous arrivons tout de même sain et sauf à Montevideo, en Uruguay


 

 

BILAN ARGENTINE
 

     Comme pour le Chili, nous avons vu deux Argentines, mais il y en a sans doute d'autres, nous n'avons pas fait le nord du pays.

    Nous avons commencé notre périple par la Patagonie Argentine, magnifique, grandiose. Ushuaia, ville du bout du monde, le Perito Moreno, les chocolats de Bariloche et tout le reste sera inoubliable.

     Des paysages, une faune, une flore, incroyable. Et bien sûr, la majestueuse cordillère des Andes. Une région ou la vie peut parfois être dure, mais qui n’enlève pas les sourires et la bonne humeur des Patagoniens.

    La seconde Argentine, est celle de Buenos-Aires, cette ville nous a laissé perplexe, ni belle ni laide, ni sauvage ni aimable, pas mécontent de l'avoir faite, mais pas mécontent non plus de la quitter. Nous y avons passé une semaine, si c’était à refaire, nous n'y resterions que 3 jours.

    Ce que nous y avons fait et vue était bien, il est bien dommage que la criminalité et la délinquance soit aussi prégnante, cela nous a sans doute empêché d'apprécier le séjours a sa juste valeur.


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