Regards sur le Monde

 
 
 

SANTIAGO DU CHILI
(du 11 au (15) 18 février 2012)


 

(entre polynesie et nouvelle-zelande)

VENDREDI 1O et SAMEDI 11 février 2012
 

      Nous ne verrons pratiquement pas le vendredi 10 février, mais, avec les fuseaux horaires, nous vivrons 2 fois le samedi 11 février.

     Après un voyage de 5 h, nous arrivons à Auckland, là aussi, j'ai réservé une nuitée pour rien, car les dates ne correspondent plus à la réservation. Nous irons en ville tenter de nous faire changer l’appareil photo de Mélodie sans succès. Puis nous retournerons à l’aéroport avant d'embarquer pour le vol Auckland / Santiago du Chili.


 


SAMEDI 11 FEVRIER 2012
 

     Il est 16h10, nous décollons pour 11h de vol. Ce sera une journée sans nuit, les lumières de l'appareil, tenterons d'imiter la pénombre, puis la nuit, mais si vous ouvrez les volets des hublots, c'est plein soleil.

    Nous arrivons à Santiago toujours le 11 février, mais à 11H 40, c'est-à-dire, plus de 4h avant d’être partis. Ça me fait toujours un effet aussi bizarre.

    Après les formalités douanières, en pénétrant dans la zone publique, nous sommes envahi par une horde de chauffeurs et pseudo-chauffeurs de taxis. Certains ont une signalétique (un panneau officiel, ou bien imité), d'autres non.

    Nous optons pour un modèle grand format vu le nombre de valises que nous avons. On va certainement se faire arnaquer la course (comme parfois, voir Londres, Macao) mais il faut bien bouger. Nous embarquons. Nous pouvons voir depuis la route une partie de la cordillère es Andes, elle traverse l’Amérique du Sud de part en part, et forme une frontière naturelle entre le Chili et l’Argentine.

    Nous traversons une partie de Santiago. La ville me fait penser à Barcelone il y a 30 ans, les bâtiments sont beaux, mais vieux et pas vraiment restaurés. Des graffitis, une forte présence policière. Les palmiers côtoient le béton. Je pense que ça va être une expérience. (Barcelone n'est plus comme ça, à moins de visiter les vieux quartiers.).

    Une chose qui m’étonne d'emblée, c'est le peu de monde dans les rues, j'imaginais une foule effervescente, mais il n'en est rien.



 


 

     Nous arrivons devant notre hôtel, il s'agit d'une série d'immeubles protégés derrière des grilles.

    Le gardien nous dit qu'il n'est pas au courant de notre arrivée, et nous comprenons très vite, qu'il ne s'agit pas d'un hôtel, mais de résidences.

    En fait, la propriétaire fraude et loue son appartement aux touristes, en passant par les sites spécialisés. C'est la raison pour laquelle c'est si peu cher.

     Après un moment de flottement, nous arrivons à la joindre au téléphone, elle arrive au bout de 10 minutes.

    Il n'y aucun problème, elle a bien reçu la réservation, elle pensait que nous arrivions plus tard. Une femme de ménage est en train de terminer d'arranger l'appartement.

    L'appartement est tout à fait convenable, petit mais suffisant et puis les services sont également là, il y a, à disposition une piscine et une salle de gym, ainsi qu'une laverie.



 


 

     J'irais faire quelques courses, puis nous nous installons. Nous avons perdu quelques affaires au passage, notamment en ce qui me concerne le lonely planète sur le Chili, je me rappelle à peu prés ce que j'y avait noté :

     Santiago puis le désert avec le village de San Pedro de Atacama, puis le centre du pays avec Pucon et alentours, puis la Patagonie, et Ushuaïa qui marquera notre début en Argentine.

    Nous resterons là le reste de la journée, nous sommes fatigués, le trajet depuis Tahiti a été épuisant, et nous devons nous reposer.

Après le repas, les enfants s'endorment de suite. Le décalage horaire va être difficile à rattraper.


 


DIMANCHE 12 FEVRIER 2012
 

     Les enfants font leur travail scolaire et nous partons vers 11h pour la placa de arma. La place la plus réputée de Santiago, mais également la plus dangereuse à en croire les guides touristiques.

    La veille, le concierge de l'immeuble m'en avait également parlé, il m'avait dit de faire attention, de ne rien laisser de valeur visible, de vérifier les alentours avant de sortir l'appareil photo, etc... Pas très engageant.

    Nous prenons un taxi (pas cher du tout) qui nous y dépose en 10 minutes.

    La place est très belle, agrémentée d'arbre et de bancs une fontaine ou se baigne des enfants, d’énormes et magnifiques bâtiments dont le musée national, et la cathédrale, et également une énorme présence policière, peut-être que la réputation de la place n'est pas surfaite.



 


 


 

     Certains policiers montent d'immenses chevaux, et gentiment, ils permettront aux enfants de venir les caresser.
 


 


 

     La place est entourée de rues piétonnes très agréables, de toute manière, tout tourne autour de cette place.
 


 


 

     Nous longerons les rues adjacentes et nous arrêterons dans un restaurant, notre premier au Chili qui ne sera pas probant, viande trop dure, frites moyennes, et salade pleine de sable, arriver à rater une salade, c'est tout de même extraordinaire.
 


 


 

     Nous retraversons la place afin de nous rendre au musée national de Santiago. Nous croisons un groupe d'une quarantaine de personnes toutes de la même église (de primes abords, les Chiliens sont très croyants), ils ont tous le même tee-shirt rouge avec l’inscription «iglesia de jésus».
 


 

     Ces personnes vont installer une petite sono, et vont danser sur une chorégraphie maison sur des chansons de paix à la gloire de Dieu. On n'a pas l'impression que tous ont appris la même chorégraphie, c'est plutôt mauvais en terme artistique, mais c'est bon enfant, l'ambiance joyeuse, et c'est bien ça le principal.
 


 

     Le musée national est ouvert, et en plus, il est gratuit le dimanche, mais il est interdit de prendre des photos, seulement autorisées au niveau de la cour extérieure.
 


 


 


 


 

     Après une partie interactive à base de kaléidoscopes, nous visitons une première salle consacrée aux premiers habitants du Chili, les Indiens, leur histoire est complexes, et bien sur leur vie a complètement était transformée à partir du moment de l'occupation espagnole. Nous verrons des costumes, des armes, dont beaucoup d’épées, des meubles, etc.. Nous aurons l'impression que Zorro allait surgir poursuivit par le sergent Garcia (je sais ça n'a rien à voir avec le Chili, hormis les costumes.)

     l’étage sera dédié à l'histoire plus récente, il y a une énorme collection d’écharpes présidentielles, de divers dirigeants étrangers, et de dirigeants chiliens, dont celle de Pinochet.

     En ce qui concerne Salvador Allende, il y a toute une série de journaux chiliens et étrangers dont un Français datant du jour de son « suicide». 

     D'Allende, il reste une moitié de sa paire de lunettes avec un verre brisé.

     La visite durera une heure, le musée n'est pas immense, mais plutôt bien fait.

      Nous ressortirons sur la placa de arma, nos danseurs seront toujours là. Les ont rejoint un groupe de prédicateurs hurlant l'amour de Dieu dans un mauvais micro grésillant.



 

     Plus tard, en allumant la télévision, je découvrirai beaucoup de programmes religieux, des prédicateurs, des concerts croyants, des messes, c'est énorme l'importance de la religion dans cette société.

     Nous rentrons à l'appartement, les enfants irons à la piscine pendant que j'irais faire quelques courses.

     Il y a des gardes privés partout, tous avec des gilets pare-balles, et des bombes lacrymogènes. Il y en a dans les pharmacies, dans les supérettes, les centres commerciaux, etc.. Tout ça, en plus de la police traditionnelle, qui parcourt la ville à bords de véhicules protégés par de grosses grilles en fer sur toutes les parties vitrés.

     Les magasins ont tous des rideaux en fer, et ceux qui vendent de l'alcool, n'ouvrent même pas les grilles, ils prennent l'argent et donnent les marchandises au travers des barreaux. Je prends tout mon temps à tout regarder, et c'est énorme.


     Le soir venu, je vérifie les comptes. Je me rends compte que ma banque a changé sa politique de virement de compte à compte, et qu'il m'est devenu impossible de le gérer moi-même comme je le fais depuis plus de 6 mois maintenant.

     J’envoie un mail à la banque, car de fait, j'ai l'argent du voyage bloqué, et il va vite falloir trouver une solution avant que ce soit vraiment problématique.

     Demain, lundi, ma banque est fermée, je devrais attendre encore 2 jours avant d'avoir une réponse. On verra déjà, demain si le problème persiste.


 

 

LUNDI 13 FEVRIER 2012
 

     Quelqu'un frappe à la porte, il s'agit du concierge de l'immeuble, il est accompagné d'un homme qui nous explique que la propriétaire ne payant plus ses factures, il doit nous couper le gaz et l'eau chaude (on a dû chopper le mauvais œil.)

     Je lui explique qu'il ne s'agit pas de nous, que nous ne sommes que des touristes qu'il voie avec la propriétaire. Il nous explique, que ce n'est pas son problème et que de toute manière, il n'a pas son numéro. Qu'à cela ne tienne je le lui passe. Le gars sympa finit par l’appeler et lui explique la situation. Elle s’engage à venir payer de suite. Finalement, nous ne serons pas coupés. Il me tarde de savoir quelles sera notre prochaine tuile.

     Après le repas et l’école, les enfants préféreront rester profiter de la piscine. Personnellement, j'irais faire le tour du quartier. Le gardien, le jour de notre arrivée m'avais déconseillé de prendre à droite à la sortie de l'immeuble, jamais à gauche, car c'est l'entrée des quartiers dangereux.

     Je prends donc le sens opposé et nous marchons. Partout, le même paysage d'habitations ultra protégé, de voiture de police patrouillant, de gardes privés, etc...

      Je tombe sur un bâtiment moderne que je visite. Il est en pleine rénovation, il y a quelques magasins dont une librairie et une cave (le vin chilien est paraît il très bon). Le reste n'est que vide.



 


 

     Sur le chemin du retour, je trouve une grande surface et j'y achète des fruits, on en rêve tous.

    De retour à l’hôtel, après le repas, je tente à nouveau de faire un virement, ça ne fonctionne toujours pas. Mais nous devons tout de même rendre les clefs de l'appartement dans 2 jours, et nous devons chercher une nouvelle destination.

    Je trouve un vol pour San Pedro de Atacama, pour le 15 dans les heures qui nous intéressent. Je fais la réservation comme d'habitude, et comme d'habitude, je ne prends pas l’assurance annulation, car nous ne pourrons pas faire autre chose que prendre l'avion. Je reçois un mail de confirmation me disant que je recevrais une réponse définitive entre 24 et 48h. Ça par-contre, c'est la première fois que ça m'arrive.

    À peine la réservation faite, j'allume la TV, et là, aux informations nationales, une annonce incroyable, le village de Pedro de Atacama, et détruit par une inondation énorme, des torrents de boue ont tout emporté sur leurs passages. (je rappelle que le village de San Pedro de Atacama, est dans le désert le plus chaud est aride du monde, et que ce genre d’événement et exceptionnel).

    Je viens d'acheter les billets d'avion sans assurances annulation pour une destination dont nous ne pouvons plus nous rendre. Et tout ça au moment où financièrement, nous n'avons plus la main (ça s'accumule).

    Je finis par trouver une autre solution, oublions l'avion, nous n'avons plus les moyens de risquer une somme trop importante, nous optons pour les bus. Je regarde une destination, le choix se porte sur la ville de Pucon, au centre du pays, à une dizaine d'heures de bus de Santiago. Il y a une seule compagnie de transport qui a un site internet, mais je sais que tous les bureaux de toutes les compagnies sont au même endroit, au terminal. Je décide de m'y rendre le lendemain matin.


 

 

MARDI 14 FEVRIER 2012
 

     Le matin, un coup de chance (enfin), je reçois un mail de la compagnie aérienne où j'ai acheté la veille, les billets, ils annulent la vente, tout simplement parce qu’ils n'ont pas le temps de vérifier si mon compte est solvable. Pour une fois, l’incompétence de cette compagnie (nationale) va m’éviter de perdre l'argent des billets.

     Et une autre bonne nouvelle, le banquier ne comprends pas pourquoi les virements ne fonctionnent plus, mais s'engagent à nous les faire dans la journée (on respire déjà mieux.).

     Les enfants se mettent au travail scolaire puis je prends un taxi pour le terminal des bus.

    Nous traversons un quartier inconnus jusqu'à présent autant délabré que les autres, ce qui semble être la norme ici.



 


 

     Je trouve les terminaux, autant les rues sont relativement vide, autant les quais sont noir de monde. C'est à croire que tout le monde veut fuir la ville.
 


 


 

     Il y a 3 compagnies de transports, la première n'a de départ pour Pucon que la semaine prochaine, la seconde n'est pas dans les délais non plus, et il n'y a personne au troisième guichet (celui de la compagnie nationale).

    De toute manière, au vu de l'organisation qui s'offre à nous, nous avons trop de bagages (100kg en tout) pour ces transports. Il ne nous reste qu'une solution, louer une voiture et faire la route par nous-mêmes.

    Je rentre à l'appartement. Les enfants ont fini leur devoir et ont bien travaillé.

    Je prends l'ordinateur et me colle sur Internet afin de louer une voiture, après moult recherches, je trouve enfin celle que je recherche (grand modèle pour les valises) dans une agence basée à l’aéroport.

    Je fais ma réservation normalement, ils prennent les coordonnées bancaires, tout va bien, j'y crois à peine.

   Je vais vérifier sur ma boite mail, et je reçois le même message que pour l'avion, ils ont besoin de 24 à 48h pour vérifier les fonds. Puis je reçois un second mail me disant qu'en fait, ils ont besoin de 72h, car la voiture est un gros modèle. La, j'ai envie de tuer quelqu'un, de préférence un Chilien qui travaille pour une compagnie aérienne ou une agence de location de voiture.

    Je laisse tombé pour l'instant, on réfléchira à une autre solution plus tard. Ce n'est pas comme si on était pressés, on doit rendre l'appartement que demain matin.

     Et Soudain, l'illumination, j’appelle par skipe, la propriétaire de l'appartement (celle qui ne paye pas ses factures), et je lui demande si on peut garder l'appartement 3 jours de plus (histoire de trouver une solution). Et elle est d'accord. Ouf, nous allons pouvoir réfléchir à tête reposée.

    Nous irons manger à l’extérieur un repas tout aussi degeu que le premier. Pendant que nous mangeons, la TV diffuse les informations régionales.


- Une gamine de 12 ans qui jouait sur son balcon a reçu une balle perdue, alors que deux bandes rivales se tiraient dessus en bas de chez elle.


- Un flic a été abattu par un gars alors qui patrouillait tranquillement (ça semble être le sport national.).


- D'un autre côté, il y a également une émission dédiée aux abus policiers.

    Quel pays !!!!! Et on s'étonne que les habitants de Santiago sont renfermés et méfiants.

 

     Nous irons faire les courses pour les quelques jours qui nous restent à tirer ici. Puis nous rentrerons à l'appartement. Les enfants se feront des copains à la piscine, et je réfléchirai à notre prochaine destination.

     Une chose est sure, nous laissons tomber les régions centre et nord, puisque nos projets tombent à l'eau les uns après les autres. Nous choisissons comme destination Punta Arena en Patagonie pour une durée d'une semaine, puis nous rallierons Ushuaïa par un bus, et commencer par là notre aventure argentine, qui sera pour le coup, plus longue que prévue.

     Je recherche une compagnie aérienne (autre que la première) pour un vol faisant Santiago / Punta Arénas pour le 18 février, et Miracle, j'en trouve une, et miracle, les billets me sont confirmés de suite. Enfin, nous allons pouvoir quitter cette ville.


 

 

MERCREDI 15 FEVRIER 2012
 

     j'ai une autre bonne nouvelle, je reçois par mail, le refus de location de voiture que j'attendais, je rentre a nouveau dans mes fonds, mais quelle aventure.

   Pris par tout ça, j'avais oublié que nous avions depuis notre appartement (situé au 24eme étage) une belle vue sur la cordillère des Andes.



 


 

     Je pense que je relâche la pression, car je me sens fatigué, après le repas, j'irai me coucher, et je m'endormirai jusqu'à 18h. La propriétaire passera vers 19 pour que je lui règle le supplément.

     Elle me proposera l'aide (payante) d'un ami à elle pour nous accompagner à l’aéroport avec une grande voiture pour les bagages, nous acceptons, elle l’appelle de suite et l'affaire est faite.

   Nous ne sortirons pas de la journée, nous essaierons de prévoir quelque chose pour demain.


 

 

JEUDI 16 FEVRIER 2012
 

     La nuit a été très bruyante, des sirènes n'ont pas cesser de hurler, moralité, personne n'a envie de se lever le matin.

     Nous retournons à la placa de arma, à la poste centrale afin d'envoyer un colis en France.



 

     Ils ne fournissent pas de cartons, nous devons aller en quémander un dans une librairie, sous les conseils d'un marchand de rue. Pour la peine, nous lui achèterons un rouleau de gros scotch (en fait la moitié, avec un, ils en font deux en le vendent le pris d'un), et des cartes postales.

     Nous retournons à la poste, et attendons notre tour dans la file. Au guichet, nous ouvrons le colis, et la guichetière nous enlève ce qui vient de Polynésie, des coquillages une petite bouteille de sable, une noix de coco évidée que les enfants voulaient récupérer, tout ce qui n'a posé aucun problème ailleurs est interdit ici.

    Bon moralité, deux heures de perdus pour envoyer un carton vidé du plus lourd.

    Nous retournons sur la place, il y a une cinquantaine de policiers regroupés dont certains à chevaux, je ne sais pas ce qu'ils attendent, mais ils l'attendent ferme.



 

     Nous irons manger dans un resto du secteur, qui ne sera ni bon ni mauvais, ce qui veut dire qu'il se place en première position des restaurants que nous avons fait ici.

     Puis nous irons visiter la cathédrale (qui est également sur la place). Elle est immense, très sombre, ornée de belles statues, une crypte ou reposent les anciens prêtres est située sous l’hôtel. Une étrange représentation squelettique de Jésus crucifié.



 


 


 


 


 


 


 


 

     Nous ressortons et nous irons nous promener dans les rues piétonnes adjacentes, Laugan a besoin de chaussures chaude (nous partons dans le froid dans 2 jours.)

    Nous rentrons à l'appartement ou les enfants feront leur travail scolaire.

    Nous irons nous coucher, car demain, nous essaierons de nous rendre sur les hauteurs de Santiago, mais le cœur n'y est plus, et il ne nous tarde qu'une chose, partir d'ici.


 

 

VENDREDI 17 FEVRIER 2012
 

     Ce matin, nous prenons notre temps, et nous partons peu avant midi au funiculaire, afin de nous rendre sur les hauteurs de Santiago, là où se trouve un monument dédié à la vierge Marie.

     Pour nous y rendre, nous prenons un taxi. Par hasard, nous tombons sur un que nous avions déjà emprunté. Il nous reconnaît. En discutant, il nous dit qu'en prenant le Funiculaire, il y a un arrêt pour le zoo avant d'arriver à la statue de la vierge, il nous le vend assez, bien, et Laugan est toujours heureux de visiter un zoo, nous décidons de nous y rendre également.

     Le taxi nous arrête devant un restaurant qui nous paraît sympa, et nous décidons d'y manger.

     Nous prendrons une paraillade de viande. Qui est très bonne, mais bien que nous lui ayons demandé saignante, ils cuisent trop la viande, ce sera néanmoins un bon repas, le meilleur que nous ayons fait à Santiago.

 


 


 

     Nous traversons un joli jardin ou des commerçant installés dans des roulottes, vendent jouets, bibelots et vêtements, plutôt de bonne facture.

    Nous prenons les billets pour le zoo et le trajet en funiculaire. Nous attendons une dizaine de minutes, puis nous grimpons à notre tour.



 


 


 

     C'est la première fois que nous empruntons un engin pareil, il laisse toute la place a une vue magnifique sur la ville, comme quoi, prendre de la hauteur ne veux pas forcément dire voir la réalité des choses.
 


 

 

Nous faisons un premier arrêt au niveau du zoo.

Le parc est à flanc de colline, mais il est très praticable.

     Nous commençons par les lémuriens, puis nous emprunterons les divers chemins qui s’offriront à nous. Des plans disséminés partout dans le zoo, nous permettrons de nous repérer et de ne rien oublier.



 


 

     Il est très difficile de donner un avis sur ce zoo, pour deux raisons, la première est que nous en avons déjà vu beaucoup, dont certains magnifique (comme celui de Singapour). Ensuite, il y a beaucoup d'animaux que nous avons côtoyés en libertés, notamment en Australie, et les voir en cage, nous paraît désormais étrange.

    Disons, que le zoo est sympa, qu'il vaut le coup d’être vu. Les cages et les enclos sont bien faits, et les animaux paraissent en bonnes santés.

 


 


 


 


 

     Il y a une volière particulièrement bien faite. Nous entrons dans la volière, et nous traversons un pont situé a mi-hauteur entre le sol et la canopée. Les oiseaux nous entourent, il y en a à hauteur des yeux, sur les branches, et d'autres au sol. Des espèces nous son totalement inconnues, la visite est excellente.
 


 


 


 


 

     Nous verrons également les animaux endémiques au Chili, avec les incontournables lamas.
 


 


 

     La visite du zoo se fait en deux heures très tranquillement et est très agréable.

Nous reprendrons le funiculaire, et nous irons au sommet de la colline.



 

 

     Depuis la haut, nous avons une vue incroyable sur l'immense ville de Santiago, ainsi que sur la cordillère des Andes. Paysage magnifique.
 


 


 

Nous apercevons le haut de la statue de la vierge,
 


 

    Nous devons monter une centaine de mètres à travers jardins, mausolées, etc.. Avant d'arriver au lieu saint.
 


 


 


 


 

     La statue est très belle, mais encore plus belle est la vue et le paysage qui s'offre à nous depuis cette hauteur.
 


 


 


 


 

     Nous irons prendre un verre d'une boissons un peu bizarre appelée «Mote» à base de blé, d'un jus inconnus (sans alcool) et d'abricots entier, que Mélodie trouvera délicieux (nous un peu moins).
 


 


 


 

     Nous ferons les boutiques de l'esplanade, je me laisserais tenté par un poncho bien chaud, en prévision des destinations futures (et parce que ça me plaît également). Mélodie par un pantalon multicolore (pour ses spectacles de clowns) et une veste chaude. Laugan un ocarina.

    Nous reprenons le funiculaire. En attendant le départ, un homme nous interprétera quelques chants en espagnol, en s'accompagnant d'une guitare ou d'une mandoline (le moment était très agréable.).



 


 


 

     Nous rentrons à l'appartement ou nous prendrons le reste de la soirée pour préparer les valises, demain, nous partons pour Punta Arenas, la pointe sud de la Patagonie, située au milieu du célèbre détroit de Magellan.

     Nous allons changer de climat, là-bas, il fait en été, entre 3° et 15° avec souvent de la pluie.


 

 

SAMEDI 18 FEVRIER 2012
 

     Nous attendons le taxi que nous a réservé notre propriétaire du moment. La voiture arrive à l'heure. Je pensais qu'il s’agissait encore d'une arnaque, mais non il s'agit d'un vrai taxi, de luxe, s'il vous plaît, assez grand pour contenir tous nos bagages, et qui nous coûtera 10 000 pesos de moins que le premier que nous avions prix pour faire le chemin aller.

          L'embarquement se fera sans problème. Une grande salle est dédiée à une immense tour constituée de valises. L’édifice est impressionnant, et a un aspect tour de Pise.



 


 

     L'avion que nous prenons fera 2 arrêts avec débarquement, et embarquement de nouveaux passager ; au bout de 5 heures, nous arrivons enfin à destination.

 

 page suivante


 

Afficher la suite de cette page