Regards sur le Monde

 
 
BALI
(du 30 septembre 2011 au 18 octobre 2011)

LOVINA
(Du 30 septembre au 11 octobre 2011)

 
 

MERCREDI 5 OCTOBRE 2011


    Putu est à l'heure, nous lui demandons le programme de la journée, il nous propose la forêt des singes, un temple, un jardin botanique, un marché traditionnel, les lacs jumeaux, que nous avions déjà vue, mais que nous voulions revoir, des chutes, un bain dans des sources d'eau chaude (l’île est volcanique.), un temple bouddhiste, ou nous aurons besoin de nos sarongs.

   Le programme est chargé, et j'ai de gros doutes que nous puissions tout faire, d'autant plus que nous comptons prendre notre temps, et ne rien visiter en courant. Nous verrons bien.

   Sur le chemin, Putu nous demande s'il peut nous offrir le café chez lui une fois la journée faite. Nous acceptons bien volontiers son invitation et nous l'en remercions.

   En chemin, il nous reparle du prix des sarongs que nous avons achetés, il nous dit de l'attendre avant d'entamer les négociations, qu'il nous dira (discrètement) le prix à ne pas dépasser.

   Nous parlons de Bali, de la France, à moment donné je lui demande comment on dis chien et chat en Balinais (il y a beaucoup de chiens errants ici) il ne comprends pas le mot Cat et je commence à imiter le miaulement, il fait de même, puis il me dit:

   «Si ce n'est pas idiot, nous faisons tous les deux le même son pour imiter un chat, mais nous ne savons pas le dire dans la même langue.»

   Je suis bien d'accord avec toi Putu, c'est carrément débile.

  Nous arrivons à la forêt de singe. En fait, il est inutile de pénétrer dans la forêt (qui de toute manière est inaccessible, car à flanc de montagne. Les singes sont sur le bord de la route. Ils attendent les touristes et leur nourriture.

   À peine descendus de la voiture, une Balinaise nous accoste, elle vend des cacahuètes et des bananes pour les singes. La boucle est bien bouclée : touriste vendeuse singe. Tout le monde est content. Le touriste s'amuse, la vendeuse gagne sa vie et le singe est gras comme un cochon.





 

    Un singe est particulièrement touchant, il lui manque ses deux mains, et a du mal a ouvrir les cacahuètes, on doit le faire pour lui, et il viens les manger très délicatement dans le creux de la main.


 

    Les autres les attrapent dans votre main, mais gare au sachet, quelques secondes d’inattention, et il disparaît de votre main. Ils sont super rapides. L'un d'entre eux qui a doit avoir son BEP de tourisme se laisse même caresser.


 

    Nous passons un moment très agréable, puis nous reprenons notre route.

   Après une demie-heure de route, nous arrivons au temple d'Ulun Danu. Il a l'air immense, avec un grand parc, et un immense lac.


 

    Nous assistons à la fin d'une cérémonie, des personnes ont priés toute la nuit, et nous assistons à la procession finale. Les Balinais prient pour tout et tous, les dieux, les divinités, les saisons, les hommes, la montagne, aux démons, etc.. Ils font des offrandes tous les jours sous forme de petites fleurs couchées sur un minuscule bandeau en feuille, et ils en déposent partout. Devant chez eux, sur le seuil des magasins, devant les statues, les temples, les routes a tel point que l'on doit faire attention de ne pas les piétiner ou les pousser du pied (surtout en début de matinée).






 

    Une fois la procession passée, nous pénétrons dans le premier cercle du sanctuaire, et ce sera le seul, car les lieux de prière proprement dit (du plus petit au plus grands) ne sont ouverts que pendant les cérémonies, et fermés à clé le reste du temps.

  Nous visitons ce que nous sommes autorisé à visiter: quelques statues, le jardin et les pourtours du lac et nous repartons. Nous invitons Putu pour le repas de midi, puis après sa pause cigarette, nous repartons tranquillement vers de nouvelles aventures.






 

    Nous rentrons dans un immense parc, une statue que je trouve magnifique représentant une divinité combattant une armée de singes se trouve à l'entrée du parc, A coté d'un parcours d’accrobranches.




 

    Nous poursuivons par une serre de cactus pas exceptionnelle, et un parc d’orchidées, mais nous sommes hors saisons et les fleurs ne sont pas écloses.




 

    Il n’empêche que le parc est magnifique, et apaisant. Nous posons sous un arbre immense qui doit avoir des centaines d'années. Nous nous arrêtons sur les hauteurs pour prendre quelques photos, et Putu nous offre des gâteaux ainsi que des boissons lactés aux enfants.






 

    Nous redescendrons lentement le jardin et reprendrons notre route vers un marché traditionnel.

Des fruits des légumes, beaucoup de magasins de souvenirs spécial touristes. Et sans cesse la sempiternelle question du marchandage, Mélodie veux un tee-shirt, et Laugan un tambourin. Mais cette fois ci notre chauffeur est là est nous indique la somme où l'on doit l'acheter. Nous y resterons une vingtaine de minutes avant de reprendre la voiture.


 

    Nous avons déjà fait notre prochaine destination, il s'agit des lacs jumeaux. Le site est tellement beau que nous décidons d'y retourner. Il y a comme lors de notre première visite les jeunes gens aux serpents, à l'iguane et aux chauves souris vampires. Nous restons un grand moment-là, la vue est splendide. Putu nous le confirme, il y a bien des tigres dans cette partie de l’île. Personne ne prendrait le risque de planter une tente en forêt la nuit.






 

    Quand nous repartons, il est déjà, tard, et nous demandons à Putu de remettre la suite pour le surlendemain (le lendemain, nous allons nager avec les dauphins). Il nous rappelle son invitation que nous n'avions pas oubliée. Et il prend la direction de chez lui. En chemin, il nous montre un nouveau temple, et nous décidons de le rajouter à notre prochain parcours.

   Putu s’arrête devant chez lui. Nous pénétrons dans un appartement défraîchi, mais bien souvent les Balinais n'ont pas les moyens suffisants pour les travaux secondaires. La maison est pleine de vie. Il nous présente deux de ses filles, une de ses belles-filles, sa petite fille et sa femme.


 

    Ils nous accueillent avec du café chaud, des beignets de bananes fait maison accompagnés d'une sauce également faite par la femme de notre hôte. Nous passons un grand moment en leur compagnie avec qui nous avons plaisir a converser. Puis nous repartons à la villa. Avant notre départ, Putu et sa femme nous offrent dans un sachet de nouveaux beignets qu'elle vient juste de cuisiner.


 

    Nous rentrons à la villa, en chemin, Putu nous montre la demeure de son patron: en fait, la voiture ne lui appartient pas (pas les moyens d’en acheter une). Tous les soirs, une fois sa journée de travail passée, il va donner une partie de ses gains au propriétaire du véhicule, je n'ose pas lui demander le pourcentage qu'il concède.

   En arrivants à la villa, nous rappelons à Putu que nous le revoyons dans 2 jours. Puis il nous quitte et rejoint sa famille.

   Wiwin est rentrée chez elle comme nous lui avons dis de le faire. Elle nous a préparé un succulent repas que ne n'avons qu'à réchauffer.