Regards sur le Monde

 
 

BALI
(du 30 septembre 2011 au 18 octobre 2011)

LOVINA
(Du 30 septembre au 11 octobre 2011)



DIMANCHE 2 OCTOBRE 2011

    Le matin, c'est école pour les enfants. Pendant ce temps, je regarde les sorties possible dans les alentours. Nous allons forcément avoir besoin d'un chauffeur, car la plupart des sites sont trop loin.

   Il y a des temples, des chutes d'eau, des rizières, des forêts, sans oublier la plage que nous avons a 200 mètres à peine de la maison. Ainsi que les baignades au milieu des dauphins, et également la possibilité de partir à 6h le matin avec le pécheur voir les dauphins en mer.

   Mais cet endroit est tellement enchanteur, qu'il va falloir se faire violence pour le quitter.

   La journée se passera calmement, a la villa, les enfants ne veulent pas sortir, et j'avoue que ça m'arrange.




 

    Nous attendrons le soir pour reprendre nos scooters et retourner au restaurant, mais le vent c'est levé, et il devient difficile de tenir nos scooters, nous irons dans un restaurant moins éloigné que la vieille (et moins bon) en bord de plage. Nous retournerons à la villa où nous ferons une dernière baignade avant de nous coucher.

 

LUNDI 3 OCTOBRE 2011
 

    Les enfants ont encore école ce matin. Wiwin nous prépare encore un excellent repas à base de brochettes, de nouilles et de fruits frais. Nous rencontrons également le jardinier Wawam, très sympas, qui ne parle pas un mot d'Anglais. Je me renseigne pour les premières sorties auprès de Wiwin, qui connaît tout ici. Je réserve un chauffeur pour le lendemain 14h (après l'école des enfants) pour visiter la plus grande chute d'eau de Bali, les chutes Gitgit (uniquement 63 mètres). Puis nous réservons également la baignade avec les dauphins pour le jeudi suivant.

    Nous profitons une fois de plus du confort de cette maison que nous avons décidément beaucoup de mal à quitter. Le soir, les enfants ne voudront même pas sortir pour le repas, nous le préparerons à la villa. Et nous finirons la soirée ainsi.

 

MARDI 4 OCTOBRE 2011
 

    Aujourd'hui comme hier la mâtiné est dédiée aux apprentissages scolaires. Le repas de midi est toujours aussi excellent.

    Notre chauffeur arrive à 14h, il s’appelle Putu lui aussi. Il faut savoir qu'à Bali, on n'a pas vraiment le choix. Pour le premier enfant, fille ou garçon, ils ont le choix entre 4 ou 5 prénoms, pareils pour le second, et également pour le troisième. Au final, dans la rue, quand on appelle quelqu'un par son prénom 1/3 de la population pense qu'on s'adresse à elle. Pour palier à ça, parfois, ils s'en donnent d'autres. On a croisé un gars de la sécurité d'un hôtel, qui s’appelle Putu, mais pour ses amis, il s'est rebaptisé Léon, et pour son boulot, Rocky. Super simple vous trouvez pas?

   Notre chauffeur Putu est donc arrivé et nous montons dans son véhicule de type scénic, et nous roulons. Putu est un chauffeur prudent qui roule a une allure modérée. C'est aussi quelqu'un qui aime son île, ça s'entend, ses yeux pétillent quand il parle de Bali. Il apprends l'anglais tout le soir depuis 5 mois pour pouvoir discuter avec ses clients.

   Il s’arrête sur un parking, et à peine descendu de la voiture, un homme s’approche de nous, il sera notre guide.

   Nous descendons des escaliers sur plusieurs mètres avant d'arriver au guichet d'entrée, notre guide paye. Tout est bien fléché est indiquer pour nous y rendre, mais Gede notre guide s’arrête pour nous montrer différentes plantes et arbres, nous voyons des arbres à café, robusta, et arabica, des cacaotiers,




 

   Nous traversons des rizières, tout au long, le chemin est bordé d’échoppes, quelques-unes vendent des fruits et des boissons, mais la plupart des sarongs (habits traditionnels obligatoires pour visiter certains temples). Des vêtements divers, des objets de décos en bois, des tableaux, enfin tous pour satisfaire le touriste.


 

    Notre guide s’avère être également un bon photographe, il prend son temps, cherche la meilleure exposition, le meilleur décor, et le résultat sera très bon.




 

    Au passage de l'un des magasin, situé prés de la chute, notre guide s’arrête, et nous présente la propriétaire, sa femme (pas fou le garçon).

   Nous arrivons à la chute, qui n'est pas des plus impressionnantes, mais le paysage est magnifique. Nous y restons un moment, puis nous longeons autant que possible le fleuve, ou notre guide nous prends en photos. Je pense qu'au partir du moment où nous étions aux chutes, il ne l'a pas lâché ou presque.






 

    Nous reprenons notre route à sens inverse. Nous nous arrêtons au magasin de notre guide, je comptais de toute manière acheter des Sarongs, pour visiter les temples, mais aussi comme souvenir de Bali (car nous pouvons en louer à l’entrée des temples).

   Nous en choisissons chacun un ainsi que 2 ceintures en tissus. La vendeuse nous propose un prix à 1 million 800. À Bali tout se marchande. Après négociations, nous les achèterons 1 million (ce qui n'est pas une excellente affaire), mais concernant le marchandage, nous sommes en apprentissage.

   Notre guide nous reconduit jusqu'à notre voiture, sur le chemin, en discutant avec notre fille, elle lui dit qu'elle adore les mangues. Il s’arrête à une échoppe et nous en offre une a chacun. Elles ont une forme allongées, il nous dit de bien les presser dans nos mains, puis de faire une ouverture sur le dessus et d'en boire le jus.

   Putu nous attend dans la voiture. Je lui demande de nous conduire dans un magasin de chaussures, pour aller à la plage, car il y a souvent des petits coraux qui peuvent entailler les pieds sur les plages et dans l'eau, et étant diabétique, je ne veux pas courir de risques.

  Il nous montrera plusieurs magasins officiels, ceux ou on ne marchande pas, et nous trouverons notre bonheur.

   Sur le chemin du retour, je demande au chauffeur ce qu'il y a à visiter dans le secteur. Il nous montre sur un programme papier de sa création les circuits qu'il peut nous proposer. Nous lui donnons rendez vous pour le lendemain 10h, et il nous ramène à la villa.

   Il est 19h passé quand nous arrivons, et Wiwin, qui finit normalement à 17h est encore là à nous attendre. Nous l'en remercions, et nous lui disons que le lendemain nous partirons toute la journée, qu'une fois son travail finit elle peut rentrer chez elle, même si en terme d'horaire elle est censée rester. Décidément, nous n'avons vraiment pas l'habitude d’être servie comme des pachas, et nous trouvons même ça plutôt gênant.

   Les enfants ne veulent pas manger du tout, et préfèrent rester à la villa.