Regards sur le Monde

 
 
 PUNTA ARENAS
du 18 au 25 février 2012


 

MERCREDI 22 FEVRIER 2012
 

     Les enfants préféreront rester à l'auberge avec leurs copains respectifs. Je pars en zone franche, pour acheter un nouvel appareil photo. Entre les photos qu'on garde et celles qu'on jette, il doit en être a plus de 40 000 prises en 6 mois (sans compter les films). Notre appareil commence à donner des signes de fatigue, et les batteries sont également très usées et ne se rechargent plus correctement.

   Nous ferons les boutiques spécialisées, mais se pose la question des garanties, et du coût évidemment. Je visite la zone, et je repère une patinoire et une salle de jeux. Bon à savoir pour les enfants.

    Retour à l'auberge, puis vers 15h, et nous partons tous à la réserve de pingouins. Nous roulons une vingtaine de minutes avant de trouver un panneau nous indiquant la direction adéquate, nous ne sommes plus qu'à une quarantaine de kilomètres. Nous continuons, et toujours rien en vue alors que nous avons allègrement parcouru la distance.

    Nous faisons demi-tour, et je me rends compte que je me suis trompé à une bifurcation.

    Je prends le bon chemin, il s'agit d'un chemin de terre et de cailloux, la voiture ne tient pas la route, et je dois ralentir. Nous arrivons à la réserve trop tard, et nous devrons y retourner un autre jour. (RDV raté).

 


 

     Nous rebroussons chemin. J'ai vraiment de la chance d'avoir des gamins comme les miens, qui gardent toujours le sourire et pèche quelles que soient nos mésaventures, et la durée des trajets que nous faisons.
 


 

     Pour rattraper la journée perdue, je les amène à la patinoire, et à la salle de jeux repérés le matin même. Ils s'en donneront à cœur joie pendant quelques heures.
 


 


 


 


 

     Avant de partir, nous croiserons les 3 jeunes gens rencontrés à torre del paine la veille.
 


 

     Nous retournons à l'auberge, ou Mélodie et Laugan retrouvent leurs amis respectifs.
 


 


 

     Claudio, le père de Pedro (j’espère que vous suivez.). Me pose des questions sur mes deux métiers, chanteur et éducateur, sur ce que je pense du Chili, etc...

    Puis il me dit qu'il est producteur au Chili. Qu'il s'occupe également d'une émission radio, et qu'il aimerait m'interviewer. Bien évidemment, j'accepte, et c'est ainsi et avec beaucoup de plaisir, que je participerai à une émission radio chilienne.

 


 

     Après l'interview, nous resterons un grand moment à discuter, Claudio est une personne très ouverte et intéressante, qui connaît bien son pays, son histoire, la soirée fut riche en apprentissage.

 

 

JEUDI 23 FEVRIER
 

     Ce matin, fut difficile, le levé tardif. Nous nous préparons, et nous prenons la route pour fuerte Bulnes (fort Bulnes) à 70 km de Punta Arenas.

   Nous longeons le détroit, et nous voyons une quantité astronomique de bateaux échoués, certains sont anciens, et ont été laissés là comme souvenir d'un passé parfois tragique, et d'autres sont récents attestant de la vie encore difficile de la région.

 


 


 


 

     Il y a beaucoup de travaux sur la route, qui est régulièrement coupée, et nous devons prendre des déviations, non goudronnées.

     Des hommes emmitouflés comme ils peuvent pour combattre le froid glacial nous indiquent le chemin. Ils ressemblent à des play-mobil posés en plein vent.

 


 


 

         À vrai dire, je ne sais pas trop à quoi m'attendre au sujet de cette excursion. Je sais que le fort surplombe une partie du détroit de Magellan. Les soldats étaient chargés de la surveillance maritime, que la vie était très dure, mais je n'ai aucune idée de l’aspect des lieux.

     Nous prenons la direction des hauteurs, et nous apercevons deux magnifiques tours faites de bois. Elles marquent l'entrée de fuerte Bulnes. Nous payons notre droit d'entrée (pas cher du tout), puis nous pénétrons en voiture dans le site.

 


 


 

     Nous traversons des paysages magnifiques forêt à travers un chemin sinueux. Puis nous surplombons la mer, que nous avons à notre gauche et à notre droite.
 


 


 


 

     Au bout de quelques kilomètres, nous arrivons sur une place, un cul-de-sac.

     Sur notre droite, se trouve un café (nous nous y rendrons en premier, boire chaud n'est pas un luxe). En face de nous, se trouve le fort, il est magnifique, et réveille en moi des images d'enfance, celle des fort des tuniques bleu des westerns qui ont bercés la jeunesse de ceux de ma génération.