Regards sur le Monde

 
 

 PEKIN
(du 10 au 18 septembre 2011)


 


JEUDI 15 SEPTEMBRE 2011.

    Aujourd'hui, levé assez tardif, 10h30, nous nous préparons tranquillement, les enfants font leurs devoirs. Puis nous allons manger. Nous avons repéré une chaîne de restaurants dont nous avion beaucoup apprécié les plats à Hong Kong. Nous nous y rendons, et nous faisons un copieux et bon repas.

     Nous revenons à l'auberge après avoir marché un moment dans les rues de Pékin, et les enfants se remettent aux devoirs. Je commence à travailler sur l'ordinateur, et je ne peux plus utiliser la touche du S, je la démonte, sors ce qui l’empêchait de fonctionner, et je suis incapable de la remettre en place. J'ai beau essayer pendant un long moment, rien n'y fait, je suis sûr que rien n'est cassé, que je suis juste une grosse tanche, mais j'abandonne, je mets tout dans un sac, je trouverai bien quelqu'un capable de le faire durant le voyage, de toute manière bien que sans touche, j'arrive à écrire le S.

 


 VENDREDI 16 SEPTEMBRE 2011

     Ce matin, nous partons pour la place tian'anmen, le voyage dure plus longtemps que prévu à cause des embouteillages, et nous arrivons vers 10h a la place. Avant d'y pénétrer, nous devons passer par un service de sécurité, les sacs sont passés au scanner, et des personnes choisies au hasard au détecteur de métaux.

La place est immense (ce n'est pas la plus grande du monde pour rien.). Il y a des statues, des bâtiments, mais mis à part son passé historique, il n'y a pas grand chose à voir, si ce n'est que les dizaines d’uniformes qui la parcourent à pied, en voiturette, à vélo,etc...

En bout de la place, une immense photo de Mao signale le passage qui mène vers la cité interdite.









     Nous restons sur la place 2 bonnes heures, le temps d'en faire le tour, puis nous allons manger.

Nous visitons également le musée des trains chinois, j'en ai lu le plus grand bien dans les guides touristiques, et en effet, il est très beau, bien qu'il manque à notre avis des trains miniatures en marche

Nous avons réellement un train de retard en terme de technologie, tout est informatisé par des écrans tactiles, ils ont même un immense livre électronique où il suffit de passer la main dans le sens où l'on veut que les pages se tournent, ce qu'elles font avec un grand réalisme.





     Après avoir fait une ou deux boutiques de souvenir, nous prenons un taxi pour rentrer, juste le temps de voir un car de police embarquer un régiment de jeunes filles que nous soupçonnons être (vu leurs sourires) des flics en civil chargés de la surveillance de la place.

La journée était sympa et nous regagnons nos pénates dans notre auberge. Demain sera notre dernier jour avant de partir pour Singapour.


 SAMEDI 17 SEPTEMBRE 2011

     Dernier jour que nous passons à Pékin, ce matin réveil à 8h pour l’école. On est tous plus ou moins (sauf Mélodie) dérangés, je pense que ça va être, une journée, tranquille. On sera obligé de revenir une nouvelle fois afin de visiter le palais d'été (c'est bête.). La veille, j'ai envoyé un mail à l’auberge de Singapour, car notre avion atterrit 2h du matin, et je voudrais être sur, que nous pourrons avoir la chambre à notre arrivée. J'ai reçu la réponse ce matin, nous pouvons nous enregistrer à partir de 8h, mais, malheureusement, notre chambre ne se libérera qu'à partir de 14h.  Je renvois un nouveau mail leur disant que s'ils ont une chambre de libre, je la paierai en arrivant, mais que je ne peux pas laisser mes gamins sans dormir.

Sur ce, nous quittons l'auberge vers 10h30, nous avons repéré la veille un centre commercial depuis le taxi, comme nous devons faire des achats avant le départ, nous décidons de nous y rendre. Avant de partir, 2 jeunes filles travaillant à l’auberge nous demande si ça ne nous dérange pas qu'elles nous prennent en photo dans la soirée, nous acceptons bien volontiers.

Nous commençons notre parcours par la poste, ou nous envoyons du courrier, puis, nous finissons par trouver le centre au bout d'une demie heure de marche.

Il est immense, sur 12 étages. Nous mangeons dans un burger kings, nous avons besoin de goût connus (même si nous aurions, préfère du confit ou du foie gras.). Nous visitons pratiquement tous les étages, nous trouvons des disques de chanteurs chinois que Mélodie voulait, mais pas les cd vierges qu'il me fallait (je ne me fais pas de soucis, je les trouverais bien à Singapour). Au bout de 4 heures de marche, nous décidons de rentrer. Je n'ai toujours pas eu de réponses de l’hôtel de Singapour.

Nous nous reposons un moment, et nous nous apprêtons à partir pour notre restaurant favori, quand David, un Américain de Seattle, nous demande si nous connaissons un bon resto, nous lui proposons de nous accompagner.

Durant la soirée, David nous inscrit sur un bout de papier servant a protéger les baguettes les lieux qu'il connaît aux USA a visiter. Il a beaucoup voyagé, y compris en dehors des états unis, et nos discussions tournent autour de nos expériences de voyage.


Après un repas gargantuesque à base de crevettes grillées et de canards laqués, nous rentrons a l'auberge, ou nous faisons la séance photos avec nos hôtes et hôtesses.







     J'ai reçu la réponse de l'auberge de Singapour, ils ne peuvent pas m'aider, l’hôtel est petit, et ils ne pourront pas nous accueillir avant 14h.

Je fouille sur Internet pendant 2 bonnes heures, et je finis par en trouver un autre juste pour cette première nuit. Sauvés, nous ne dormirons pas dehors (a moins d'un imprévus)

Tout ça m’emmène tard dans la soirée, et je monte me coucher avec la satisfaction du devoir accompli, pourvu que ça dure.

Le lendemain, le départ est émouvant, certains jeunes qui s'occupent de l'auberge nous attendent, ils ont prévu un cadeau pour Laugan, il s'agit de deux énormes noix cirées qui servent à s'apaiser en les faisant tournées dans le creux de la main, et pour nous, ils nous ont pris 2 cartes postales, avec écrits au dos 2 textes très touchants, l'un en anglais, l'autre en chinois. Nous les remercions encore.

      Nous sommes a l’aéroport et nous nous enregistrons. La jeune femme derrière son guichet, nous dit qu'il lui est impossible de faire transférer nos bagages sur le deuxième vol qui doit nous amener de Kunming a Singapour, elle nous dit que ce sera à nous de le faire. Le problème, c'est que si tout va bien, nous avons à peine 1h15 pour prendre nos bagages à la sortie de l'avion, aller à l'enregistrement qui est forcément a l'autre bout de l’aéroport. Si on rajoute a ça que les avions chinois ont souvent des problèmes et qu'ils arrivent une fois sur deux en retard, ce n'est pas gagné. Mais nous n'avons pas le choix, aléa jacta est comme qui dirait le pirate dans Asterix.

Comme prévu, l'avion part avec une bonne vingtaine de minutes de retard. Le vol dure les 3 heures prévues et nous arrivons à Kunming. Nous nous dépêchons pour récupérer nos valises, on a de la chance, ce sont les premières à sortir. Nous prenons au pas de charge la direction des départ pour l'international, il nous reste 15 minutes, nous demandons a 2 ou 3 personnes, qui nous indiquent l'endroit de l'enregistrement, c'est juste, mais nus pouvons être a l'heure, nous arrivons au guichet, il sont tous libre, évidement, tous les autres passagers sont déjà passés, et là, la demoiselle de l'autre coté du comptoir nous dit avec un grand sourire «nous sommes désolés, mais l'avion pour Singapour aura au minimum 2 heures de retard, vous avez largement le temps», voici un exemple concret de l'organisation chinoise.


 BILAN PEKIN

      Nous avons beaucoup apprécié Pékin, il est vrai que les sites les plus importants sont là, mais nous en avons manqué beaucoup, ici comme ailleurs les choix s'imposent alors qu'il faudrait des mois pour visiter une ville comme celle ci.

Je garderai un énorme souvenir de la grande muraille et surtout de la citée interdite, ou j'ai pu ressentir l’énorme poids de l'histoire qui a été pour moi très exaltant.

J'aimerais bien revenir à Pékin, car je la quitte avec une impression de parcours inachevé, mais ce que nous avons vécu ici comme partout en chine, est extraordinaire.

Et je n’oublierai jamais, mais alors jamais, le canard laqué a la Pékinoise, qui vaut tous les cassoulets du monde, et c'est un Toulousain qui vous parle.

 


 BILAN CHINE

     Je pense que la chine est une destination méconnue, une fois la barrière de la langue et de la culture passées (énormes barrières), et certaines mœurs notamment cracher les gros glaviots là où on se trouve, que ce soit au restaurant, au théâtre ou dans la rue, on peut espérer comprendre au minima ce qui nous entoure.

Personnellement, je n'ai toujours pas compris ce qui pouvait pousser les Chinois pratiquement à se battre pour être au plus prés de Laugan et de mélodie sur les photos.

Pourquoi y avait il des files d'attentes devant les magasins juste pour les photographier.

Pourquoi en chine, doit, on laisser des aliments dans les plats pour prouver que les mets étaient bon, alors que notre logique voudrait que si c'est bon, on le mange jusqu'à la lie.

Comment ce fait il qu'en chine, les jardins publics sont pris d’assaut par des hordes de chinois de tout âge qui jouent, dansent, chantent ensemble sans même se connaître, alors que dans les nôtres, on s'y emmerde royalement.

Vous vous doutez bien qu'il y a des questions plus existentielles que celles6CIS, mais je pense quoi qu'il en soit, que chercher a comprendre a tout prix un pays aussi diffèrent de ce que l'on peut connaître est a mon avis, voué a l’échec sur un temps aussi court (1 mois). On doit juste rester humble, et observer.

La chine est plus qu'une magnifique destination : c'est une expérience. Nous sommes tous d'accord pour dire qu'après cette aventure chinoise, c'est qu'un peu de nous est resté las bas. On ne sort pas indemne d'un tel pays.

 

 page suivante