Regards sur le Monde

 
 
  HOBART
DU 6 AU 13 DECEMBRE 2011


 

MARDI 13 DECEMBRE 2011
 

    Ce matin, réveil à 6h30, nous chargeons la voiture des dernières valises, puis nous partons pour Bruny Island.

     Nous partons tout d'abord pour le port de kettering à 1h de route, ou nous prenons le ferry pour une courte traversée d'une dizaine de minutes.

 


 


 


 

    Puis arrivée sur Bruny Island, nous devons rouler encore une demie heure au milieu de paysages fabuleux, entre terre et mer, avant d'arriver à destination.
 


 


 


 

    Nous nous rendons au bureau des entrées pour confirmer notre arrivée. Le temps que tous le monde arrive, j'ai le temps de prendre un cachet contre le mal de mer. Je me connais, je suis malade dans ma baignoire.
 


 


 

    Le moment est enfin venu d'embarquer. Une coquille de noix se positionne devant nous sur l’embarcadère. Le bateau est rapide, mais petit et ultra léger. Je me demande si c'est bien nécessaire que j'y aille. Enfin, puisque j'y suis.

    Le capitaine nous indique que les places devant sont les plus vomitives. Pas du tout rassurer par son discours, je me mets le plus en arrière possible. Les enfants iront complément à l'avant.

 


 


 

    Le capitaine reprend la parole, il nous équipe de manteaux coupe vents, nous montre ou sont les gilets de sauvetage, nous explique comment les mettre, en nous précisant, que le sifflet ne sert qu'à attirer les requins. En bref, ne perdez pas de temps à les mètres, si vous tombez vous êtes déjà mort.

    Il distribue des pastilles anti mal de mer, en nous disant qu'il vaut mieux les prendre maintenant, après elles seront plus chères. Il m'en donne 2 de plus que j'avale goulûment.

    Le bateau part en dérapage contrôlé, et je sais déjà que je ne vais pas pouvoir résister longtemps à l'envi de nourrir les poissons.

    À peine le temps de visiter quelques superbes paysages côtiers aux falaises abruptes, 4 cormorans, et quelques tourbillons bien sentis, et me voilà penché vers la mer tête en avant pour le plus grand plaisir des poissons et des autres passagers, qui ont vus pour certains de très prés mon menu du matin.

 


 


 


 

    Pour le reste, les enfants me raconteront, aucun paysage ne pourra plus me faire réagir. Mais le pire n’était pas passé.

     Au bout de 2 bonnes heures, d’énormes creux se font ressentir, le pilote trouve un endroit plus calme et demande aux passagers des 3 premiers rangs de venir à l’arrière. Il me regarde d'un air désolé, et je comprends que ça va être ma fête. Mais pour une fois, je ne serais pas le seul, et peut-être pas le pire (même si j'ai refait la déco sur les lunettes de ma voisine).

     Le bateau avance à toute vapeur, des creux de plusieurs mètres le font s'abattre avec force et il commence à se remplir par l'avant, bien sûr, l’embarcation est étudiée pour résister à d’énormes intempéries, mais cela reste dangereux. Nous approchons d'immense rochers au milieu de la mer, et au milieu des remous et des tourbillons, le capitaine a beaucoup de mal à tenir son bateau. D'autres passagers décident de m'aider à nourrir la faune alentours. Puis soudains la vigie hurle «phoque droit devant», et en effet quelques phoques se baignaient au milieu de la tourmente, donnant l'air d’être amusés de voir tant de bestioles (nous) hors de leurs milieu naturel.

 


 


 

    À peine le temps d'en apercevoir d'autres sur l’îlot, et d’éviter un deuxième navire du même acabit, et nous repartons à notre point de départ. Une demie heure plus tard (qui me parut une éternité), nous arrivons.

 

Jamais, plus JAMAIS.

 

    Nous reprenons la voiture, tous le monde s'endort rapidement. Nous refaisons la route à l'envers, repassons par Hobart, et nous continuons jusqu'à Launceston.

Dure journée (pour moi), les enfants ont adoré.


 

 

BILAN HOBART
 

    Hobart est une ville splendide, jusqu'à présent c'est à mon avis, celle qui ressemble le plus à ce que nous connaissons en Europe, il y a comme un air bien plus marqué qu’ailleurs d’Angleterre ou d’Irlande.

   Mais elle garde tout de même un fort coté exotique ne serai ce qu'avec les animaux qu'elle abrite, ornithorynques, échidnés, diables, kangourous, etc...

   c'est une ville agréable à visiter, mais j'imagine également à vivre. J'en garderai un très agréable souvenir.

   Sans oublier notre rencontre avec Patrick et Barbara, qui restera un moment fort de notre voyage.

 

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