Regards sur le Monde

 
 
GILI MENO
Du 18 au 21 octobre 2011


 

MERCREDI 19 OCTOBRE 2011

 

      Le lever du soleil, c'est magnifique, il s'est levé bien plus tôt que ce qu'avait annoncé Harri, un des gérants.

 


 


 


 

       
Après le déjeuner, nous irons sur la plage, Mélodie préfère rester à l’hôtel avec les gérants dont la plupart ne sont pas bien plus vieux qu'elle.

     Grâce à un appareil photo spécial, on prendra des vues des fonds marins. c'est magnifique, il y a même un petit avion de tourisme au fond de l'eau.





   
     Nous rentrons aux bungalows, ou nous discutons avec Raffy, un Français qui vit en Indonésie et souvent a gili meno, 6 mois par an, ils nous indiquent un homme (qui s'occupe du sauvetage des tortues), qui organise des sorties en mer afin d'observer les tortues, voire de nager en leurs compagnies.

      Nous faisons également la connaissance d'un couple de Parisiens qui ont raté leur bateau et qui doivent attendre le prochain départ (ce qui n'est pas très dur en soit, ils n'ont pas l'air pressés de partir.). D'autres personnes sont arrivées, en grande majorité des Français.

      Nous discutons un moment, puis je pars voir l'homme qui s'occupe de la sortie en mer. Il est à son poste, en train de nettoyer les bacs à tortues il nous donne rendez vous pour le lendemain matin a 9h.

     Sur le chemin du retour, je prends une charrette taxi pour visiter l’intérieur de l’île, la mosquée, l'école, ou il y a tout de même 120 enfants (mais qui manque de tout), un lac salé ou ils récupèrent le sel. Puis retour a mon point de départ, ou je retrouve les enfants en train de jouer, soit au ping-pong, soit a la guitare, avec les jeunes gérants de l’auberge


 


 


 

      Après le repas, nous nous retrouvons les enfants, moi, et l’équipe de l’hôtel qui finirons par sortir, une guitare, un tambour, et ils jouerons de la musique un grands moment. Nous taperons le rythme avec ce qui nous tombera sous la main, je réussirais à enregistrer quelques instants de la soirée. Un peu plus tard Raffy, Sam et sa femme, nous rejoindrons, puis nous irons nous coucher (moment inoubliable).
 


 


 

 

JEUDI 20 OCTOBRE 2011
 

    Nous sommes a l'heure pour notre sortie en mer, nous choisissons tous nos masques, nos tubas et nos palmes, un Hollandais d'un certain âge fera parti de l’expédition. Un jeune homme (15 ans au plus) de l’île prends négligemment un masque dans le stock, saute dans le bateau et s'installe sur la proue avant.
 


 


 

    Le bateau a un fond en verre, ce qui nous permet, dans cette eau si limpide de voir les fonds marins.

    Très rapidement, une tortue est repérée, puis une seconde, le jeune homme à l'avant du bateau saute à l'eau, le conducteur nous indique de le suivre. Nous chaussons nos palmes et nos masques et nous allons tous à l'eau. Laugan a un peu de mal, je passe devant et je le réceptionne en bas. Cette première sortie n'est pas évidente, et il préfère remonter sur le bateau. Je nage pour rejoindre les autres, mais mon masque prend rapidement l'eau, je le vide, le repositionne, rien n'y fait. Je retourne au bateau, et le change avec celui de Laugan, mais c'est la même chose. Je tenterai de m'approcher des autres, et j'aurais le temps d'apercevoir les fonds magnifiques. Malheureusement, le masque prend l'eau, et rajouter au fait que je ne suis pas très à mon aise je remonte sur le bateau.

    Quelques tortues sont bien présentent, selon leurs caractères, certaines s'éloignerons des nageurs, d'autres bien au contraire s’approcherons.

      Le bateau fera halte à 3 endroits différents, Laugan ira finalement nager avec les autres et aura sa part de rêve.

      De mon coté, (toujours malade en bateau) je décide de pencher ma tête vers l'avant et de nourrir généreusement mes amis poissons. À partir de ce moment, je n'ai qu'un désir, rejoindre la terre ferme, au diable les tortues.

     En fin de matinée, nous retournerons à l’hôtel, heureux du moment passé (malheureusement, pas de photos, car à la première plongée le boîtier étanche de l’appareil, c'est ouvert).

 


 

    Raffy est accoudé au bar de l’hôtel, je lui raconte notre matinée, alors qu'un employé de l’hôtel arrive avec son fils qui sympathise immédiatement avec Laugan (du même age). Au bout de quelques instants, ils partent à la plage, accompagnés de Mélodie.

     D'autres enfants, les accompagneront dans leurs jeux sans se soucier ni de la langue, ni d'aucune autre différence, ils jouent ensemble comme s'ils se connaissaient depuis toujours ? Ce fut un moment précieux pour tout le monde.


 


 


 


 

     Pendant ce temps, j’étais toujours en train de discuter avec Raffy, de l’île, de l'auberge, de tout, quand un couple du nord de l’Europe rentre de la plage avec à la main une splendide et rare étoile de mer d'un bleu étincelant. Nous nous regardons avec Raffy, les membres de l’hôtel se regardent également choqués. Le monde à beau être magnifique, on a parfois l'impression qu'il est remplis de connards.

    En fin d’après-midi, un homme vient me voir, il est envoyé par l'agence maritime, il est chargé de nous conduire demain matin sur l’île principale afin de prendre le fast boat. Il me montre son bateau (une embarcation de pécheur), et me donne rendez vous à 9h.

     Le soir venu, nous faisons la connaissance avec tout un groupe de Français et une jeune italienne, que nous avions uniquement croisés jusqu’à présent. Ils sont très sympas, et nous passons un agréable moment (dommage que nous devions partir).

 


 

    Après le repas, pour les remercier de la soirée de la veille, je branche mon ordinateur, et je leur chante quelques morceaux de chansons françaises. Mélodie chante également. Tout le staff habituel de l’hôtel est là, nous passons également un agréable moment puis nous allons nous coucher, demain matin nous repartons.

 

VENDREDI 21 OCTOBRE 2011
 

  6h enfin, on réussi à voir le levé de soleil.
 


 


 


  Nous déjeunons et nous finissons nos valises.

   Le pécheur vient nous chercher, il est tant de dire au revoir à tous le monde, nous saluons Raffy, quelque uns des français rencontrés la veille et les membres de l'équipe. Le moment est très pénible pour tous, chacun laissera un bout de lui sur cette île.


 


 

    Nous prenons le bateau pour Gili Trawagan. Nous aurons le temps visiter un peu avant de prendre le fast boat jusqu'à Bali.

    Pour cette traversée, je vais directement sur le toit du bateau, j'en sortirai trempé comme si j'avais fait le trajet a la nage (sans oublier un énorme coup de soleil sur les cuisse), mais sans avoir été malade.

 


 

    Le voyage fut très surprenant, tout d'abord, un banc de poissons volants, nous a suivit sur la moitié du trajet, nous offrant a admirer de magnifiques vols planés sur des distances hallucinantes. Les poissons sont magnifiques, avec des ailes (ou ce qui ressemble) d'un jaune éblouissant.

      Par la suite, nous nous rendrons compte d'un phénomène inconnus pour nous (et que les marins n'ont pas pus nous l'expliquer non plus). Le soleil immense, à son zénith, était entouré une énorme corolle de couleur foncé. C’était comme dans un film de fin du monde. Je ne connais pas le phénomène, et personne n'a réussi à m'expliquer de quoi il s'agissait, mais c’était magnifique.

 

 

    Au bout de 2h de mer, nous arrivons à Bali, une voiture nous prend en charge jusqu'à Kuta, ou Ketut notre chauffeur nous attends avec nos bagages. En soirée, nous prendrons l'avion pour l'Australie.

 

BILAN GILI MENO

    Gili méno est l'antichambre du paradis, ce sont des paysages magnifiques (on a l'impression de vivre sur une carte postale.), les gens sont très sympathiques et accueillants. Nous avons vécu des moments magnifiques a gili meno, à l’auberge, à la mer, en compagnie des tortues, les couchés de soleil etc... Le rêve.

       Après, tout dépend des caractères, si les enfants s'occupaient du site, vous liriez, que c'est non seulement une île à visiter, mais également que sa douceur de vivre incite à y rester.

      Personnellement, je trouve l’île magnifique, et j'ai beaucoup apprécié tout ce que j'y ai vécu, les habitants sont d'une gentillesse incomparable.

        Mais au bout de quelques jours, je commence à tourner en rond. Décidément, le paradis n'est peut-être pas fait pour moi, il me manquerait un peu d'enfer.

       Quoi qu'il en soit, cette île nous a tous très touchée, et nous sommes très heureux de l'avoir connue.

 

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