Regards sur le Monde

 
 
BALI
(du 30 septembre 2011 au 18 octobre 2011)

CANGGU 
(Du 11 au 18 octobre 2011)


 

JEUDI 13 SEPTEMBRE 2011

    8h, Ketut arrive, nous sommes prêts. Nous lui avons fait confiance dans le choix des destinations, nous commencerons par un spectacle de danse théâtre.

   Nous roulons pendant une heure, et nous nous arrêtons sur une place, a coté d'un temple. Ketut nous montre l'endroit pour payer le spectacle, et il nous dit qu'il nous attendra sur le parking.

   Nous payons notre du, et passons par une ouverture, ou une jeune femme pose une fleur dans les cheveux de Mélodie (nous en verrons beaucoup aujourd’hui.).

    Il y a une scène en pierre devant une entrée du temple. Un groupe de musiciens est déjà installé sur le côté, ils interprètent des musiques traditionnelles, certainement très belles pour des spécialistes, mais très dissonante pour nous. (la musique ne s’arrêtera pas de tout le spectacle).

 

    Le spectacle commence, une sorte de monstre arrive sur scène et interprète une danse lente et interminable, faites de mouvement de mâchoires et de pied.

 

    Il y aura de la comédie, des danses typiques, des combats, des costumes magnifiques, etc... Le spectacle dure une bonne heure. Je suis content de l'avoir fait, car c'est une expérience unique. Mais il faudra me payer cher pour que je la renouvelle.







 

    Nous ressortons (tous avec beaucoup de plaisir), et nous retrouvons Ketut à la voiture. Il nous propose de visiter une manufacture de Bijoux en argent et en or.

    Nous visitons les ateliers, des dizaines de mains s'affairent à vous faire de magnifiques bijoux mesdames. Il y en a de toutes les tailles et de toutes les formes, voir toute la mise a œuvre, pour arriver au but de vous faire plaisir est très intéressant. Vous n'imaginez pas par combien de mains passe une simple bague avant de finir sur un doigt de la vôtre.

 

    Ensuite, notre hôtesse, nous guidera vers la salle d'exposition, qui n'est en fait qu'une bijouterie de luxe, très joliment décoré, avec des bijoux disposés avec beaucoup de soins sur des présentoirs. Malheureusement les photos dont interdites, car ce sont des pièces uniques pour la plupart.

    Nous visitons le rez-de-chaussée consacré à l'argent, il y a des pièces magnifiques. Puis nous montons à l’étage dédié aux bijoux en or.

    Nous gravissons une dizaine de magnifiques marches, chacune agrémentées de statues ou d'objets en or, et nous arrivons tout en haut. Il n'y a personne, excepté, une vendeuse qui nous sourie.

    Nous n'avons pas le temps de commencer la visite, que j'entends un bruit tel une explosion, et je sens l’étage sur lequel nous sommes vacillé sur ses bases.

L'employée du magasin se tourne vers nous, elle est livide.

    Je pense immédiatement a l'explosion d'un produit chimique quelconque dans les ateliers au sous-sol. Mais la jeune fille commence à paniquer, elle nous demande de sortir immédiatement, et fonce dans les escaliers.

    Je regarde mes enfants et je leur fais comprendre que c'est le moment de courir. Nous commençons à descendre les escaliers, quand l'employé se rend compte qu'elle est partie en nous laissant là-haut, elle remonte et m’attrape le bras pour m'aider à descendre, je la remercie et lui dis que ça va aller.
Laugan et Mélodie me talonnent.

    Nous sommes encore dans les escaliers, quand une deuxième secousse se fait ressentir. Cette fois-ci pas de doutes, il s'agit d'un tremblement de terre.

    Les clients du rez-de-chaussée hurlent et se précipitent vers la porte, poussés par les employés.

    Laugan a sauté 4 marches d'un bon, il m'a rejoint et il me tient la main désormais. Mélodie est toujours derrière moi. J'arrive à la sortie, je ne sent plus la main de Laugan dans la mienne, je me retourne, il est derrière avec sa sœur, une employée avait poussé Laugan vers la sortie, sans s'apercevoir que du coup, elle lui faisait lâcher prise.

Je suis avec les enfants dehors.Tout va bien, tous le monde est sorti.

    Une jeune femme (employée) apporte à Laugan tremblotant une bouteille d'eau. Elle a beaucoup de mal à l'ouvrir, la pauvre, elle tremble de tout son corps, et doit être encore plus choquée que mon fils.

    Il n'y a plus de secousses, lentement, les employés et les clients retournent dans le magasin.

    Nous reprenons la voiture, notre chauffeur qui en a vu de bien pire (l’île est sur une plaque tectonique.), sourie. On saura plus tard, qu'il s’inquiète pour sa fille de 12 ans, mais qu'il ne peut pas la joindre.

Ne le sachant pas, nous continuons notre parcours.

   Nous nous rendons dans une manufacture de couture. Qui n'est pas immense, par contre, le magasin, lui, l'est.

 



 

    Nous n'y resterons pas très longtemps. En sortant de la manufacture, Ketut roule vers un village appelé, Kintamani, aux paysages parait il splendide.

     En chemin, il nous annonce que nous traversons la rue dédiée aux arts et notamment a la peinture. On lui demande s'il est possible de faire un arrêt, ce qu'il fait.

     La galerie choisie est immense, et certains tableaux sont magnifiques. Nous y restons une demie heure avant de reprendre notre route.

      Nous demandons à Ketut s'il connaît un endroit pour manger. Il nous demande si nous pouvons attendre 1 heure, le temps de faire la route. Et nous repartons.

    Nous traversons des paysages magnifiques, en gravissant une montagne. Soudain, un groupe de 3 policiers arrêtent certaines voitures. À y regarder de plus prés, ce sont celles ou les passagers sont caucasiens. Nous y avons donc droit.

    Notre chauffeur, qui a l'habitude, sort de la voiture avec un billet de 10 000 Roupies, et remonte pratiquement instantanément, nous pouvons repartir.

    La pratique est courante ici (même si elle est interdite), dans son portefeuille, il vaut mieux avoir quelques billets plutôt qu'un permis de conduire.

    Il s'agit de la même chose en ce qui concerne les combats de coqs, interdits par le gouvernement, mais qui se pratique couramment en bandant les yeux de la police à coup de billets.

    Il est 13h30 quand nous arrivons au sommet de la montagne. Nous payons le parking d'un immense restaurant situé sur le point le plus culminant. Une enfant de 7 ou 8 ans essaie de nous vendre, des cartes postales et des portes clé au travers de la vitre.


 

 

    Nous parquons la voiture. Ketut, nous montre le restaurant situé en hauteur. Nous lui proposons de venir manger avec nous, il refuse gentiment en nous disant qu'ici c'est gratuit pour les chauffeurs. J'imagine que le restaurant doit faire une grosse partie de sa clientèle grâce à eux.

Nous pénétrons dans une immense salle remplie d’étrangers de tout pays. Nous la traversons, et ils nous placent en terrasse.

La vue est splendide. En face de nous, se dressent deux magnifiques volcans. Une grande partie des terres les entourant a été brûlée et est encore noire de cendres. Un immense lac fait également partie du décor. Il fait beau, des petits nuages blancs survolent les cratères. Nous sommes à hauteur des hirondelles survolant le paysage.


 

    C'est magnifique, inoubliable, ce qui n'est pas le cas du buffet très moyen que nous aurons.

Nous restons un grand moment à admirer les paysages. Nous sortirons du restaurant et nous nous baladerons à pied un moment dans les environs histoire de regarder les volcans sous différents angles. La vue du restaurant est vraiment la plus belle.

 

    Ketut nous rejoint et nous poursuivons notre pérégrination. Nous traversons un village, et nous arrivons à une superbe vue de rizières en terrasses. Les Balinais ne sont pas fous, et ils ont installé une ribambelle de magasins aux alentours. Des vendeurs à la sauvette, dont parmi eux beaucoup d'enfants tente de vendre des étoffes, des statues en bois, des cartes postales, etc...

 

    Nous descendons du véhicule, sauf Laugan qui préfère rester avec Ketut. Nous sommes directement accostés par tous les vendeurs de la planète. Nous arrivons tout de même à nous frayer un chemin et à accéder aux terrasses



 

    Un bar est installé au pied des rizières. Nous nous y installons et dégustons un succulent jus d'orange.

     Nous remontons, et nous nous arrêtons à un magasin ou les enfants avaient repéré, de très jolies marionnettes de Pinocchio. Nous en achèterons deux, après un traditionnel marchandage.

    Nous retournons à la voiture, ou Ketut et Laugan nous disent avoir ressentit une autre secousse. En ce qui nous concerne, et bien qu’étant à quelques mètres d'eux, nous n'avons rien ressentis.

    Nous reprenons notre route, et nous nous rendons à la forêt des singes. Cette fois-ci, il s'agit d'une vraie foret, aménagée pour les touristes certes, mais une forêt tout de même. Il y a un employé du parc tous les 10 mètres, car ici les singes peuvent être plus agressifs que dans le nord.

 

 

    Nous achetons deux régimes d'une douzaine de petites bananes. Nous mettrons bien 3 minutes à nous les faire voler.

Ketut nous avait bien averti de protéger la nourriture, car les singes on la manie de se servir eux même.

Mélodie aura droit à un singe qui rapide comme l’éclair et malin comme un singe, qui va s'agripper à elle et qui va grimper le long de son dos, pour au final lui arracher les bananes des mains.





 

    Nous nous baladerons une demie heure dans la forêt, les singes sont nombreux, il y a beaucoup de bébés. Devant nous une femme (française) qui, pour tromper les singes, a enfermé son régime de bananes dans son sac à dos. Elle avait un singe sur ses épaules, qui avait pratiquement réussi à ouvrir le sac, malgré les bons et le vire voltage de la personne.

    Heureusement pour elle, son fils a eu la présence d'esprit de hurler après le singe qui surprit a préfère lâcher prise, car elle aurait fini par se faire mordre.

Nous retrouvons la voiture. Nous rentrons à la villa.

    En chemin, nous formulons le projet de visiter les îles gili, nous en discuterons demain avec Ketut, à qui nous donnons rendez vous à 14h.

   Après le repas du soir, je cherche des informations sur le tremblement de terre. Il y a eu des dégâts à 160 km plus au sud, et une quarantaine de blessés, mais a priori les risques de tsunamis sont écartés. Tant mieux, car ce serait catastrophique pour tout le monde, et pour nous en particuliers, qui sommes à 150 mètres de l’océan sur terrain plat.

    Ce soir, nous ne dormirons que d'un œil, au moindre tremblement supplémentaire, nous envisagerons de remonter plus au nord.

 
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