Regards sur le Monde

 
 
CAIRNS
du 1 au 3 novembre 2011


 

LUNDI 7 NOVEMBRE 2011
 

    Ce matin, nous partons pour Tjapukai parc. Le parc se trouve à peine à 10 minutes de l'appartement. Nous prenons nos entrées avec la formule du repas de midi compris, puis nous pénétrons dans une salle décorée avec goût, avec des fresques aborigènes aux murs, des vitrines contenant des armes, des ustensiles, ou des bijoux. Des didgeridoos (instruments de musiques traditionnels)
 


 


 


 

    Il y a deux accès depuis cette pièce, 1 couloir menant à l’extérieur, et une salle de spectacle, ou le premier atelier ne débutera que dans une vingtaine de minutes.

Il y a à peine une vingtaine de personnes nous y compris. Le temps de faire le tour de la pièce, et nous pénétrons dans la salle de spectacle. Des écouteurs branchés à des récepteurs sont posés sur les gradins, cela nous permettra d'avoir les commentaires en français. L'ouvreur, nous indique qu'il est interdit de prendre des photos.

La scène est relativement grande, avec des décors de désert australien, le tout dans une ambiance feutrée, un écran de cinéma habille le mur du fond.

 


 

    Les lumières s’éteignent, le devant de scène s'allume très faiblement, laissant l’arrière dans l’obscurité. Un homme en pagne et peinture traditionnelle s'avance et parle en dialecte aborigène, immédiatement traduit par nos appareils.

    4 comédiens d'origine aborigène, nous expliquerons leurs croyances, et leur ancien mode de vie (avec plus ou moins de convictions, certains étaient vraiment à l'usine).

  Leur discours sera étayé par d'incroyables effets spéciaux, notamment holographiques (d’où la raison de l'obscurité sur la scène) très réussis, nous verrons, le monde exploser, une déesse descendre sur terre à plusieurs reprises pour nourrir un enfant, un combat avec un crocodile, un être porter le soleil, extraordinaire.

   Nous avons appris que l’Australie était peuplée d'innombrables tribus différentes. Mais de deux grands groupes, celui des secs et celui des mouillés (ce n'est pas une plaisanterie), selon l'endroit ou elles vivaient et vue l'immensité du pays, soit elles étaient dans une région tropicale, soit une région aride et désertique.

   Pour fonder une famille, il fallait qu'un sec rencontre un mouillé et vice-versa. Les enfants issus de l'union seront du clan du père. Ça a dû être un moyen efficace pour éviter la consanguinité. L'atelier a duré une ½ heure, et a été à la fois très instructif et beau à regarder.

   Pour le second atelier, nous prenons la porte donnant à l’extérieur. Nous longeons un passage puis nous traversons un pont enjambant un immense lac rempli de tortues et de poissons divers et variés.

   De l'autre côté du pont, nous nous installons dans un théâtre à ciel ouvert. Nous sommes plus nombreux, car un car de Chinois et d'indiens (des indes) nous ont rejoints.

 


 

    Le but de cet atelier est de nous expliquer d'autres aspects des coutumes aborigènes, notamment les danses, les instruments de musiques dont le fameux didgeridoo, les peintures de peaux, ainsi qu'une démonstration pour allumer un feu à l'aide de 2 bout de bois et d'un peu d'herbe sèche. Il ont mis 2 minutes a faire ce que les participants de kolantha mettent trois jours.
 


 


 


 

    Malheureusement, mon anglais ne m'a pas permis de tout comprendre, mais je pense avoir réussi à saisir l'essentiel.

   L'ambiance était à la fois ludique et bonne enfant, car ils ont réussi à faire participer le public.

   À la sortie, été disposé sur des tables des peintures aux couleurs spécifiques aux aborigènes. Elles étaient à disposition des visiteurs, mais seul Laugan et Mélodie s'y sont donné a cœur joie (et moi aussi, à les voir s'amuser ainsi).

 


 


 

    Les deux ateliers suivants étaient plus scolaires, mais tout aussi intéressants.

    Le premier consistait à un cours traitant de la médecine naturelle employées par les aborigènes.


 


 


 


 

    Et le second dédié aux armes, toutes en bois y compris des épées) Mais d'une redoutable efficacité toutes faites pour briser les os.
 


 


 

    Les deux ateliers suivant furent nos préférés, en tous cas, nous les attendions avec impatience.

   Le premier était une démonstration de jet de javelot avec un propulseur manuel, et bien sûr nous avons tous essayé chacun notre tour, c’était très amusant et avec des résultats pas si mauvais que cela.

 


 


 

    Le second était celui concernant le lancé de boomerang, la encore l'atelier a été très ludique, mais beaucoup moins évident que le premier. Nos résultats ne furent pas vraiment excellents, mais quel plaisir.
 


 


 


 

    L'atelier suivant était également très attendu, il s'agit de la pause repas.

    C'est un buffet à volonté, pas grand-chose à dire, sinon que même si nous ne sommes sur le sol australien que depuis une vingtaine de jours, je suis prêt à parier que la cuisine du cru ne me laissera pas un souvenir impérissable.

    Après le repas, nous avons participé à l'ultime atelier de la journée. Celui-ci est entièrement dédié au didgeridoo. De la fabrication à l'utilisation.

    Il s'agit d'un tronc d'un arbre particulier, naturellement évidé par les termites. Il est coupé, nettoyé, ciré, peint, etc...

    L'homme nous à imité des cris d'animaux grâce au didgeridoo, le hurlement du dingo, le bond d'un kangourou, ou le sifflement d'un oiseau australien.

    Puis il a accompagné une musique classique, puis un morceau plus moderne de type techno (en plus mélodique tout de même). Le mélange était très réussi.

 


 


 

    L’expérience était super, comme d’ailleurs le furent les moments passés dans tout le parc.

    Nous arrivons à l'appartement vers 14h, j'irais me baigner avec Laugan dans la piscine de la résidence, puis les enfants feront école pendant que j’appelle le loueur de voiture, car je n'ai encore rien reçu, et je dois aller la chercher demain.

Je recevrais la confirmation qu'à 22h le soir.